Révélations troublantes du prof Banyaku Luape : Les rasions de l'arrogance de Mabunda et de Thambwe face à Fatshi
Révélations troublantes du prof Banyaku Luape : Les rasions de l'arrogance de Mabunda et de Thambwe face à Fatshi
18 Aug
Il est possible désormais de comprendre pourquoi les deux Speakers du Parlement sont très arrogants et manquent du respect au Président de la République. D’abord en janvier 2020, en réponse au discours du Chef de l’Etat devant les Congolais à Londres, Jeanine Mabunda va organiser une conférence de presse avec deux questions données aux journalistes préalablement désignés et préparés pour manquer du respect au Chef de l’Etat.
En effet, après la lecture de son allocution du jour, à l’occasion de la présentation des vœux à la presse, Jeanine Mabunda a été très arrogante vis-à-vis du Chef de l’Etat. Elle disposait sur elles deux enveloppes. Dans la première, il s’agissait de son allocution. La deuxième contenait ce qui a été préparé par cette femme dont l’intelligence ne pouvait pas permettre une réponse lue à deux questions spontanées. Les deux journalistes qui avaient été préalablement approchés par les services de Mabunda ont été ainsi désignés sans surprise pour poser uniquement ces deux questions.
Ce qui va permettre la Présidente de l’Assemblée Nationale de menacer le Chef de l’Etat qui pouvait être destitué par le Parlement et déféré devant la Cour constitutionnelle.
De même, lors que l’état d’urgence est décrétée, le Dircab du Chef de l’Etat a trainé les pas pour la transmettre pour conformité à la Constitution à la Cour constitutionnelle.
Conséquence, Alexis Thambwe Mwamba va également solliciter une émission à la Radio Top Congo pour annoncer un Congrès qui allait corriger les irrégularités contenues dans l’ordonnance du Chef de l’Etat portant état d’urgence.
Tout a été boutiqué pour qu’au cours de ce Congrès qu’une motion d’information soit soulevée par un Député ou un sénateur préalablement préparé au sujet de l’état d’urgence décrété par le Président de la République.
Un groupe des Députés et Sénateurs avait été aussi préparé pour soutenir cette motion et obtenir au finish la destitution de Félix-Antoine Tshisekedi et sa mise en accusation devant la Cour Constitutionnelle pour violation intentionnelle de la Constitution.
C’est Jean-Marc Kabund-A-Kabund qui va basculer les choses lorsqu’il va démontrer au cours d’une autre émission sur la même station de radio l’inopportunité de la convocation de ce Congrès et les moyens exorbitants qu’elle exigeait pendant que le pays traversait une crise. 7 millions de dollar américain devraient sortir de la caisse de l’Etat pour ce faire.
Entre temps, le Cabinet du Chef de l’Etat s’active pour transmettre dans les meilleurs délais l’Ordonnance présidentielle portant sur l’état d’urgence qui a été trouvée conforme à la Constitution au lendemain de l’arrestation de Vital Kamerhe, Directeur de Cabinet de Tshisekedi.
Personne ne pouvait le comprendre à l’époque. C’est la révélation du professeur Banyaku Luape qui met à nu ce complot contre la République. C’est notre confrère Le Phare qui l’a publié dans son édition de ce lundi 17 août 2020.
Révélation
En effet, écrit le confrère, chaque jour qui passe, les Congolais découvrent des réalités, toujours plus cruelles, qui ont marqué la gestion de la République, ce patrimoine commun que personne n’a le droit de transformer en propriété privée. Hormis les dégâts commis au niveau de l’économie où certains compatriotes notamment ceux ayant bénéficié du privilège d’accéder aux fonctions de gestion publique, donnent l’impression de vouloir prendre le pays en otage, les choses ne sont guère reluisantes au plan politique. Ici, tout était taillé sur mesure. Le caractère impersonnel censé guider l’élaboration des lois régissant la République en commençant par la constitution était superbement ignoré pour des raisons que l’on peut facilement deviner. Des pièges, des complots, des coups bas...tout était permis pourvu que les bénéficiaires du système maintiennent leur train de vie d’extrême opulence au grand dam du grand nombre. Pour cela, même les institutions appelées à dire le droit au bénéfice de la communauté étaient mises à contribution dans ce qui paraît désormais être un complot. Parmi celles-ci, on cite la haute juridiction du pays, à savoir la Cour Constitutionnelle.
C’est à la faveur de la présentation des trois derniers numéros de la Revue africaine de la démocratie et de la gouvernance (RADG), cérémonie organisée par l’Institut pour la démocratie la gouvernance la paix et le développement en Afrique (IDGPA), où il devait baptiser l’un des numéros, que le professeur Eugène Banyaku Luape a surpris l’auditoire avec une information tout à fait troublante.
Ancien juge à la Cour Constitutionnelle, il a révélé à l’auditoire que celle-ci avait pris un arrêt qui n’a jamais été rendu public et qui n’a jamais été publié au Journal Officiel de la République.
Ledit arrêt relatif à l’organisation d’un Congrès par le parlement, reconnaissait à cette réunion de deux chambres du parlement le pouvoir de mettre en accusation le chef de l’État.
Alors, n’ayant pas été porté à la connaissance de l’opinion, l’application de cet arrêt est impossible. Comment en effet s’y référer alors que, faute de publication au Journal Officiel, il ne peut être opposable à qui que ce soit ?
Au regard de cette révélation, on comprend mieux toute l’agitation entretenue par Thambwe Mwamba et Jeanine Mabunda autour du Congrès qu’ils voulaient absolument organiser en vue de bénéficier de la couverture de Benoît Lwamba en poste à la Cour Constitutionnelle à l’époque des faits.
Frayeur dans la salle ! Tout le monde a compris les vrais dessous des cartes de l’agitation qui avait conduit à la déchéance du premier vice-président de l’Assemblée nationale Jean Marc Kabund. Le péché de celui-ci, rappelons-le, avait été non seulement de dénoncer l’inutilité du Congrès programmé par le duo Mabunda-Thambwe, mais surtout d’avoir empêché aux deux responsables du FCC de concrétiser le complot de la mise en accusation du Chef de l’État avec la complicité du Président de la Cour Constitutionnelle et du Dircab du Président de la République.