04 Feb
Premier meeting de l’Opposition après Kabila :   Sans heurts, Fayulu laisse ses militants inciter à la haine contre les Baluba !

Premier meeting de l’Opposition après Kabila : 

Sans heurts, Fayulu laisse ses militants inciter à la haine contre les Baluba ! 

Utilisation des mineurs à de fins de propagandes politiques ! 


Fini la dictature ! Vive la démocratie ! Le changement est réel. C’est le constat que l’on peut faire du premier meeting de l’Opposition tenue après l’ère Kabila. Avec le même AG, le même REDOC de l’ANR ; avec le même Gouverneur de Kinshasa, le même Commissaire provincial de la PNC, le meeting s’est déroulé sans heurts, ni affrontements avec les éléments de la police et les manifestants, en dépit de la violation des consignes. Le signal donné par le nouveau Président de la République en instruisant la poursuite de l’officier de la police qui avait tiré à balles réelles sur les étudiants de l’Université de Lubumbashi, semble avoir porté les fruits. Aucune balle tirée, ni gaz lacrymogène, moins encore, aucune arrestation n’a été enregistré. Sauf, les attaques et les provocations des militants de Martin Fayulu qui se sont lancés dans des chansons incitant à tuer les Balubas, l’ethnie du nouveau Président élu.

Tshisekedi attaché aux valeurs

Le communiqué rendu public par le Commissariat provincial de la Police rend hommages au nouveau Président, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Commandant Suprême des FARDC et de la Police Nationale Congolaise qui ‘’a rappelé lors de la dernière réunion du Conseil Supérieur de la Défense, son attachement aux valeurs démocratiques et de liberté de manifestation’’. C'est dans cette optique que l'autorité urbaine avait pris acte de la tenue du meeting de la coalition LAMUKA ce samedi 02 février sur la place Sainte Thérèse dans la commune de N'djili. ‘’Il a été à cet effet demandé au Commissariat Provincial de la police, ville de Kinshasa d'assurer l'encadrement de la manifestation’’, indique le même communiqué qui poursuit :’’Pour ce faire, le Commissaire Provincial, ville de Kinshasa a tenu en date du vendredi 1er février 2019 une réunion avec les organisateurs du dit meeting pour planifier des dispositions sécuritaires en vue d'éviter tout dérapage avant pendant et après l'activité’’.

Lors de cette réunion, il a été notamment convenu que le meeting ne se transforme pas en une marche ou caravane motorisée pour ne pas troubler l'ordre public. ‘’Mais, force est de constater que les organisateurs du meeting ont violé intentionnellement les clauses de la rencontre du vendredi dernier’’, s’indigne la police pour illustrer ; ‘’Certains partisans de LAMUKA ont fait la marche de Masina jusqu’au pont Matete avant de se rendre à la place Sainte Thérèse. Les organisateurs du meeting ont appelé leurs militants estimés à 3800 à la désobéissance civile. Ce qui a fortement troublé l'ordre public dans la partie est de Kinshasa.

La police a subi des insultes et provocations des militants qui entonnaient des chansons incitant à la haine ethnique en proférant des insultes contre les autorités de la République légalement établies. Les éléments de la police commis à l'encadrement du meeting ont fait preuve de retenue et n'ont aucunement répliqué aux provocations’’, regrette la police.

Un journaliste de la chaîne AfrikaTV répondant au nom d'Israël Mutombo a été agressé et blessé. Son véhicule, une Toyota vitz de couleur maronne communément appelé ketch immatriculé 0426AR01 a été caillassé par les partisans de LAMUKA. La police a déploré également la présence des mineurs de la moyenne d'âge de 15 ans parmi les participants au meeting.


C’est ici que le Commissariat Provincial de la police ville de Kinshasa met en garde la coalition LAMUKA. De tels dérapages ne seront plus tolérés dans l'avenir, prévient le Commandant de la police. Si de tels actes se répètent, la police usera des moyens légaux pour maintenir l’ordre public, menace la police.

Par ailleurs, la police ville de Kinshasa félicite ses éléments affectés à cette activité pour leur professionnalisme. Ce Communiqué est signé par le Général Kasongo Kitenge Sylvano.

Unanimité contre la haine tribale

Toutes les organisations de la société civile ont condamné ces appels aux massacres des Balubas dont les premières victimes ont été dénombrées dans l’espace Grand Bandundu où l’on a compté beaucoup de morts et de blessés.

En principe, les auteurs de ces tueries devraient être poursuivis et traduits devant les instances judiciaires. Lui-même Fayulu est resté de marbre devant ces chansons d’incitation à la haine tribale, jusqu’à se livrer à une danse pour encourager ses militants.

Dossier à suivre.

Bremed Mankulu 


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