Tout est clair. Le régime de Kinshasa est cynique et diabolique. L’affaire stellionat pour laquelle Emmanuel Stoupis est parti en justice contre Moïse Katumbi et Jean Claude Muyambo n’en est pas une. Il s’agit d’un acharnement contre un candidat qui fait peur et surtout contre deux leaders qui peuvent bouger l’opinion dans l’ex Province du Katanga.
C’est le compatriote de Stoupis, très bien introduit dans les milieux des affaires en RDC, Stavros Papaionannou, PDG de la défunte compagnie de transport aérien HEWA BORA AIRWAYS, qui rend ce témoignage sur son compte Tweeter en s’adressant au Ministre de la Justice, Monsieur Alexis Tambwe Mwamba : ‘’Me Alexis Thambwe Mwamba, si cela peut vous être utile, Monsieur E. Stoupis (qu’il illustre sur sa photo à gauche) m’a chargé de dire à Moïse Katumbi qu’il n’a jamais voulu intenter un procès contre lui. Que tout avait été manipulé par son avocat. Les preuves peuvent suivre si vous souhaitez établir la vérité’’.
Or, le principal avocat de la partie civile dans cette affaire, c’est le Bâtonnier Kamukuni, jugé par une certaine opinion, très proche de l’AG de l’ANR pour ne pas dire un cadre de ce service des renseignements congolais.
Les conclusions sont faciles à tirer : il s’agit d’un acharnement et d’une manigance des affaires montées de toutes pièces pour empêcher Katumbi à concourir à la magistrature suprême et stopper Muyambo dans ses élans contre la révision de la Constitution.
Dans les milieux grecs, c’est l’opprobre qui pèse sur la justice congolaise dont l’on se moque de ses animateurs qui sont aux commandes des politiciens. Parce que Stoupis se dit ne jamais avoir donné mandat à son avocat, quoiqu’étant de l’ANR pour attaquer Katumbi et Muyambo en justice. Il est facile de comprendre pourquoi le Bâtonnier Kamukuni avait pesé de tout son poids pour qu’il ne s’organise pas la confrontation entre Jean Claude Muyambo et sieur Stoupis. En lieu et place de cette confrontation, qui devrait s’organiser avec un Interprète assermenté, les avocats de Stoupis ont recruté une certaine Alina, Secrétaire à l’Ambassade de la RDC en Grèce, pour bien réussir leur coup. Il est également facile de comprendre pourquoi Jean Claude Muyambo a dû attendre au moins deux mois en prison avant de connaitre son plaignant. C’est donc deux mois après que Stoupis arrive à Kinshasa, puis Lubumbashi, pris en charge totalement par le Cabinet de son avocat. Il s’était même plaint de ne plus avoir de l’argent de poche. C’est donc clair que l’affaire Stoupis n’a été que du gangstérisme juridique pour nuire à Katumbi dont les vrais mobiles des attaques contre sa personne sortent du cadre d’un combat politique.
Jean Claude Muyambo en danger de mort
Une honte pour notre justice qui a condamné des innocents dont Jean Claude Muyambo qui est à sa troisième année de détention courant les risques de perdre sa jambe gauche.
Selon les résultats des examens envoyés au Centre Hospitalier régional Universitaire de Besancon de Paris, il est révélé que ‘’sur le TDM du 31 mars 2015, on note au niveau du pied gauche, un fragment osseux centimétrique ayant l’aspect ostéochondrome en arrière de l’articulation tibiofibulaire distal ; un fragment ossifié de 2 cm de grand axe contre le bord latéral du talus auquel il est rattaché focalement ; une production osseuse compatible avec un cal osseux hypertrophique sur le versant antérolatéral du calcaneum en regard d’un cal du cuboïde ; une fusion de la base de quatrième et cinquième métatarcien avec un cal osseux sous-jacent et de remaniements dégénératifs de l’interligne cuboïde-métatarcien en regard ; une déformation de la tête du cinquième en rapport avec une séquelle de fracture consolidée ;
Des déformations avec cals osseux de quatrième et cinquième orteils également compatibles avec des fractures consolidées’’. C’est Dr S. Aubry qui interprète cette validation électronique.
C’est croire que le régime de Joseph Kabila a décidé de garder Moïse Katumbi à l’étranger, pendant que Jean Claude Muyambo doit être tué. Un Muyambo qui vient de perdre son chauffeur dans la nuit du lundi dernier d’une manière mystérieuse. Un homme qui l’aidait dans toutes les courses surtout celles liées à lui apporter la nourriture en prison. Clément Mukengeshayi, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est mort de suite d’une crise.
Dossier à suivre
Nicole Kakese/CP