20 Apr
Après le scandale AJN où SOKIMO est en train de brader ses actifs à un quasi inconnu dans le secteur minier :  De graves révélations sur un marché des dupes entre ces deux faux partenaires !

Certaines filles et certains fils de la RDC ont résolu de vendre et brader leur pays. Pour preuves, cette tendance à tout minimiser pour de petits intérêts immédiats et égoïstes. Ils sont prêts à tout. Ce qu’ils ont fait de la Gécamines qui a été morcelée et vendue aux vautours n’a pas encore servi de leçon à ces prostitués du monde minier qu’ils ne maîtrisent pas.

Là, c’est la Société Minière de Kilo-Moto, SOKIMO que certaines filles et certains fils de la RDC sont en train de brader au prix des arachides.

 

En effet, l’on est en décembre 2019 lorsque la SOKIMO exprime son vœu de lister en bourse. Un geste prestigieux. Cependant, SOKIMO et ses dirigeants n’en maîtrisent pas les préalables, encore moins les exigences, renseigne un expert minier basé aux USA, sous la signature de l’anonymat, qui indique par ailleurs que c’est Klauss Eckoff, CEO de AJN qui a proposé à la SOKIMO de lui faciliter la tâche. Sokimo mord à l’hameçon. Elle s’en félicite et monte sur tous les toits pour crier qu’elle sera listée en bourse.  Elle ne s’attendait pas à être roulée dans la farine par Klauss lorsque ce DG d’AJN fait comprendre à ses dirigeants en janvier 2020 qu’elle (SOKIMO) n’est pas qualifiée pour être listée en bourse. Pourquoi ? Parce qu’elle ne remplit pas les conditions minimales, entre autres, la publication des résultats financiers audités. Ce qui est impossible non seulement pour SOKIMO, mais aussi et surtout pour la plupart d’entreprises congolaises dont l’on connait la gestion calamiteuse et opaque de leurs ressources financières.

Ainsi, Monsieur Klauss (AJN) va réussir à piéger et rouler ainsi la SOKIMO. Ce type, rompu dans la magouille va finir par proposer à la SOKIMO un schéma financier apparemment simple mais mesquin. Il a demandé à la SOKIMO de céder ses participations dans diverses sociétés a AJN et en retour, SOKIMO détiendrait 60% de AJN. De cette manière, AJN utiliserait son listing a la bourse. Sans même analyser la documentation, la SOKIMO passe à la signature du Protocole d’Accord au terme duquel AJN lèverait 20 millions des dollars canadiens pour permettre à la SOKIMO de relancer ses activités.

Jusques là, tout semble bien beau.

Cependant, avec les lunettes d’un expert dans le secteur, l’on va facilement réaliser que SOKIMO s’est fait rouler dans la farine par ce grand boulanger de Klauss.

Coincé par les lanceurs d’alerte et la Société civile, AJN se rétracte. Toutefois, elle ne lâche pas prise.

Pour preuve, c’est ce 14 avril 2020 que le pot-aux-roses s’est brisé. Ce que l’on craignait est arrivé. AJN informe des avancées significatives.

Des avancées pour un opérateur dans le secteur dont ne connait les résultats et qui n’a jamais été sur terrain. Tout le monde a été surpris de découvrir que la SOKIMO est en train de céder a AJN ses participations qu’elle détient dans Nizi, Kibali Sud et Muana Africa via une société écran et le tout en échange de 20 millions de dollars Canadien.

Or, pour ceux qui ont mené les études d’exploration dans ce coin, l’on sait que le gisement de Kibali sud à lui seul vaut $3 milliards de dollars. Il est ainsi loisible de se demander pourquoi SOKIMO cède ses actifs dans Kibali Sud d’au moins $3 milliards contre juste $20 Millions ?

Ce scandale démontre noir sur blanc que la SOKIMO a failli sur toute la ligne. Elle n’a pas fait la moindre analyse même sur le site d’AJN ou tout le monde peut se rendre pour réaliser que les dirigeants d’AJN n’ont jamais construit une simple mine dans leur vie et n’ont même pas des moyens. Ils planifient utiliser le nom de la SOKIMO juste pour lever des fonds. Une grave spéculation, une technique qui a enrichi plusieurs particulièrement avec les mines de la Gécamines au Katanga.

Renseignements poussés trop loin, il a été rapporté à notre Rédaction que dans toutes ces actions, il y a derrière cette arnaque, des politiciens de l’Ituri et du Bas-Uélé. Ces politiciens et les dirigeants de SOKIMO, ne savent même pas que sieur que Klauss Eckoff a été écroué en prison en Allemagne. Il a même été banni de l’équipe nationale de natation pour usage de drogue. Après sa mise en liberté ce type fait usage de son intelligence pour faire des montages financiers opaques et dangereux.

C’est ici que l’opinion de l’ex Province Orientale demande à la justice d’ouvrir l’œil sur cette arnaque qui va faire priver de moyens nécessaires au Gouvernement pour la réalisation de son programme.

ON

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