12 Jul
Dans un communiqué de presse rendu public ce 10 juillet 2019:  Mutiri, Kanyimbo, Mutinga, Kitutu et Malembe ont menti !

Mensonge, malhonnêteté et ruse, voilà ce qui peut caractériser le communiqué de presse rendu public par les anciens Présidents de l'UNPC avec l'appui du Professeur Malembe Tamandiak. ''Faux et archifaux. Le schéma de sortie de crise n'a jamais été soumis ni au vote, ni au consensus et moins encore approuvé par les parties", signe et persiste, un participant à cette rencontre tenue dans le Cabinet du Directeur Général de l'Agence Congolaise de Presse, ACP sous la présidence de Monsieur Elvis Mutiri wa Bashara, ancien Président et Député national. Cette rencontre est organisée après leur démarche auprès du Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe pour demander qu'il arrête les poursuites contre les Putschistes et usurpateurs. Ils ont tenté de tromper la justice à travers leur notoriété, comme Parlementaire, ancien PDG de la RTNC, ancien Sénateur, Professeur Émérite et Rapporteur du Conseil Supérieur de l'audiovisuel et de la Communication, CSAC.


Introduisant la réunion, Monsieur Mutiri Wa Bashara a présenté ce schéma de sortie, poursuit la même source qui indique qu'immédiatement après, Monsieur Jean-Marie Bassa, Secrétaire-Rapporteur de la Commission de la Carte a sollicité la parole par motion de procédure pour décrier le communiqué précédemment rendu par les anciens Présidents dans la mesure où celui-ci faisait mention de la rencontre des parties en conflit ainsi que des organes de l'Union Nationale de la Presse du Congo. Mutiri Wa Bashara a cédé à la colère en arguant que le confrère Bassa n'avait pas lu en français ce communiqué dont lecture a été faite par Monsieur Stéphane Kitutu. Ensuite, l'avocat de l'UNPC a tenté de prendre la parole avant qu'il ne lui soit demandé de vider les lieux, étant donné que l'affaire concerne la corporation des Journalistes.


Ainsi, la parole a été accordée à Joël Cadet NDANGA, Président de la Commission de formation professionnelle et syndicale de l'UNPC qui d'emblée, a félicité l'initiative tout en invitant les sages à privilégier le respect strict des statuts. Il a demandé à ces sages de ne pas paraître comme les tireurs des ficelles dans la radiation de Kasonga Tshilunde qui a fini son premier mandat et éligible à un second et dernier. 

Modeste Mutinga a pris à son tour la parole, pour dire aux parties et aux animateurs des organes de l'Union qu'il est de l'intérêt de la corporation de finir avec cette crise qui salit toute la profession qui a été décapitée de son Président radié.


Le professeur Malembe, a à son tour, indiqué que c'était lui qui avait demandé à Monsieur Mukendi Walter, Président de la Commission de discipline de rapporter sa décision pour éviter cette honte. Il a déploré la décision de la radiation qui renvoie un père de famille au chômage avec toutes les conséquences qui s'en suivent. Il a regretté que cette affaire soit portée aussi bien sur la place publique qu'en justice. 


Sans connaissance des statuts qui régissent l'Union, le prof Malembe a indiqué que la Commission de la Carte n'avait pas le droit de retirer la carte aux deux journalistes. Il n'y a aucun texte qui soutient cette thèse. Il a rencontré la réaction farouche, avec preuves à l'appui du Secrétaire Rapporteur de la Commission qui a fait la lecture de ce droit à la dite Commission lorsque les journalistes, membres de l'Union n'exercent plus dans les organes qui les avaient recommandés lorsqu'ils ont été élus au Congrès ou cooptés selon les articles bien évoqués. 

D'accord avec cette position, Mme Chantal Kanyimbo a dit toutefois, que cela aurait été possible, in tempo non suspecto.


Aussi membre de la Commission de la Carte, un des initiateurs de la plainte contre le Président Kasonga Tshilunde, a longuement pris la parole pour dire que ces articles n'existent pas dans le Statut qu'il avait lui-même signé. Appelé à lire les articles évoqués dans le Statut qu'il avait en mains, Gustave Kalenga s'est tu et s'est assis toute honte bue. C'est là que va intervenir Mutiri pour demander à Tshilunde de promettre qu'il va retirer sa plainte. Celui-ci a dit qu'il ne saura le promettre séance tenante et qu'il allait appeler l'ancien Président Mutiri pour lui donner sa réponse. La tentative de Kasonga Tshilunde de donner la lumière sur ce schéma de sortie de crise a été stoppée par Mutiri qui s'est dévoilé à la tête d'un complot visant à écarter l'actuel Président de l'exercice de ses charges de Président du Comité Directeur de l'Union Nationale de la Presse du Congo. Ce que n'ont pas accepté les animateurs des organes de l'UNPC qui ont farouchement réagi jusqu'à faire terminer la réunion à queue-de-pousson.

Alors, on ne comprend pas d'où sont venues les recommandations ''approuvées par les parties engagées'' mises dans ce communiqué dont le caractère nuisible à l'UNPC est patent au regard de son contenu faux et mensonger surtout qu'il relève de ce qui n'a même pas été discuté dans cette rencontre notamment:"Le Président du Comité Directeur se tiendra à l'écart de la gestion quotidienne durant toute la durée de l'audit qui ne dépassera pas soixante jours''.


Une recommandation qui ne trouve aucun fondement dans les textes qui régissent l'UNPC ou selon les us et coutumes en la matière. 

Si audit devrait avoir lieu, c'est en amont avant la décision de la Commission de discipline et d'éthique professionnelle.


Contacté par notre Rédaction, le Directeur Général qui a accordé son hospitalité aux animateurs de l'Union et aux anciens Présidents de tenir cette rencontre dans son cabinet, s'est dit dans le désarroi d'entendre ce communiqué même sur la RTNC dont le contenu est rocambolesque.

Il a souhaité que l'on appelle les signataires avant la rédaction de cet article. Notre rédaction lui a indiqué ne pas accéder à sa recommandation, dans la mesure où tous les participants à cette réunion, même certains membres de la Commission de discipline, sont choqués de voir le degré de nuisance et de mensonge des signataires de ce communiqué au contenu rusé et dilatoire.


On comprend qu'ils ne veulent pas que Tshilunde conduise le Congrès qui devrait être organisé au cours de ce mois. Doit-on conclure que ces anciens Présidents sont jaloux du rayonnement de l'UNPC sous Tshilunde, qu'ils avaient conduite dans le gouffre ?

Facilement, peut-on arguer qu'ils sont jaloux de Tshilunde ou qu'ils ont un candidat en poches qu'ils voudraient imposer?

Enquête en cours.

Batu Bwongo

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