09 Jun
Violation de la Constitution par l'Assemblée nationale :  Me Jean Claude Katende très en colère contre Jeannine Mabunda !

Le Président de l'Association Africaine de défense des Droits de l'homme, Me Jean Claude Katende est monté au créneau pour fustiger le comportement de Mme Honorable Mabunda, qui a couvert une séance plénière aux insultes et attaques contre le Président de la République. Une plénière boutiquée par les bonzes du Front Commun pour le Congo, FCC. Le choix des intervenants aussi a été boutiqué. Pour les plus éclairés, on était déjà au courant que ça va barder, a déclaré un journaliste, avant la plénière de ce vendredi 07 juin 2019 dont la matière inscrite à l'ordre du jour a été épuisée dans moins de 5 minutes pour se concentrer sur les actes posés par le Président de la République en violation de la Constitution.


A ce propos, Me Jean-Claude KATENDE écrit sur ses pages d'opinion :"La Constitution de la République Démocratique du Congo ne permet pas aux députés nationaux de discuter ou de débattre des actes du chef de l’Etat, car il n’est pas redevable devant cette institution. 

Aux termes de dispositions de l’article 91 de la Constitution, seul le Gouvernement est responsable devant l’Assemblée Nationale", a-t-il rappelé avant d'indiquer que seuls les actes du Gouvernement et des entreprises, établissements et services publics peuvent faire l’objet des débats devant l’Assemblée nationale.''

D’ailleurs, les dispositions de l’article 77 de la Constitution interdisent même tout débat sur les messages que le Président de la République lit ou fait lire devant le Parlement.

''Ce qui est arrivé hier devant l’Assemblée Nationale où les députés nationaux ont débattu des ordonnances nommant les mandataires à la SNCC et à la GCM, est soit le fait de l’amateurisme des députés nationaux ou soit un acte délibéré posé pour humilier le Président de la République devant le peuple congolais'' s'indigne le Président de l'Asadho, avant de stigmatiser l'attitude de Madame MABUNDA en rapport avec ce débat sur les ordonnances qui devait être celle de retirer la parole au député national qui avait soulevé la question, en lui rappelant les termes de la Constitution.

Pour ne l’avoir pas fait, madame MABUNDA doit être interpelée par le Président de la République ou alors par tout le peuple congolais qui doit lui signifier sa désapprobation. ''Nous pouvons lui adresser des lettres qui marquent notre indignation'', a-t-il conseillé. 

Madame MABUNDA s’est rendue complice de la violation de la Constitution par les députés nationaux.

Où était le Vice-Président de l’Assemblée Nationale, Monsieur Jean Marc KABUND, quand ce coup se perpétrait contre le Président de la République ? S'est interrogé Katende qui estime:

"Nous sommes tous appelés à surveiller le travail de cette Assemblée Nationale qui risque d’amener le pays à la dérive totale. 

Partageons ce message largement", a conclu le numéro 1 de l'Asadho.

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