30 Apr
Thambwe Mwamba révèle le modus operandi pour avoir un poste au FCC par les femmes :  Le sexe et les champagnes !

Tout paraît simple. Rien ne se mérite. Tout se traite autour du canapé et des champagnes. C'est de cette manière que l'on se partage les postes et les marchés au Front Commun pour le Congo, FCC, ex Afdl, CPP, PPRD ou AMP ou MP. Tout se traite autour du sexe, des champagnes pour accéder au pouvoir. 

C'est la révélation du Président du Sénat ce jeudi 30 avril 2020 du haut de la tribune de la Chambre Haute du Parlement. Ce, en réaction à une simple question.


L'élue des élus de l'ex Katanga, Goya Kitenge Bijoux lui a juste adressé une question. Question de rédevabilité, État de droit oblige. Mais lui se lance dans les diatribes, livrant une femme, responsable comme lui, à la vindicte populaire et ce, devant caméras et enregistrements de sa presse privée qui s'est empressée pour jeter ces propos en public dans les réseaux sociaux. Un coup bien monté et qui a réussi, profitant du pouvoir que lui donne le micro. Alexis Thambwe Mwamba, sans  vergogne ouvre son chapelet d'insultes à l'endroi de l'élue AFDC-A qui n'a fait que demander des éclaircissements dans la passation du marché des travaux de transformation de l’hémicycle du sénat. 


Du haut de la tribune, le speaker de la Chambre Haute du Parlement a taclé la sénatrice en révélant les contours de la candidature de Goya Kitenge Bijoux au Bureau du Sénat.

"Au moment de l’ouverture de la pré-campagne pour l’élection du Bureau, vous êtes venue chez moi et à mon Cabinet à plusieurs reprises pour demander le soutien à votre candidature comme Questeur du Sénat. Je vous ai signalé que la décision n’était pas à mon niveau; mais, au niveau des autorités du FCC'', a-t-il indiqué, comme pour dire que la Sénatrice était ainsi en train de lui régler les comptes avec cette demande d'éclaircissements sur le marché public accordé à son bailleur de gré-à-gré.


Thambwe Mwamba a indiqué combien de fois, il avait rejeté les invitations de la Sénatrice Goya.


"Toujours pendant cette période de campagne, vous m’aviez invité à plusieurs reprises chez vous pour boire du champagne, j’ai toujours refusé poliment et systématiquement", a révélé le Premier des élus des élus. 


L'homme a arraché tout ce qui restait encore de sage et de noblesse à cette Chambre présentée comme telle pour aller plus loin:"Vous vouliez mon appui pour devenir Questeur du Sénat. Vous m‘avez dit que nous allons nous faire du fric si vous êtes élue Questeur du sénat. Je vous ai répondu que je suis venu au Sénat pour y laisser mon emprunte et non pour faire du fric et que j’en avais pour vivre décemment et faire vivre ma famille''. Et là, cet ancien proche de Paul Kagame qui n'a pas manqué pour nager dans sa marécage d'homme hautain et arrogant.


Selon lui, même le FCC avait rejeté le dossier de Goya Bijoux:"J’ai présenté votre candidature au FCC comme je l’ai fait pour beaucoup d’autres candidatures. Les autorités du FCC l’ont rejetée considérant que vous n’avez pas la compétence nécessaire pour cette fonction et que vous n’avez pas la moralité qu’il faut pour cette fonction", a enfoncé Thambwe Mwamba comme pour enterrer son interlocutrice qui ne s'est pas retenue.


Et ici, dans le chahut qui a suivi ces insultes, la Sénatrice Goya ne pouvait se retenir pour déclarer aussi:"Combien de fois m'avez-vous supplié pour coucher avec vous et que j'ai refusé. Vous avez conditionné votre soutien à cet acte immoral pour m'accompagner au poste de Questeur. Ce que j'ai refusé. Vous ne méritez pas le poste de Président du Sénat surtout que vous êtes criminel et sanguinaire''. 

Dans ce tohu-bohu, personne n'écoutait personne. Jusqu'à ce que la plénière a été levée à queue-de-poisson. 



Thambwe Mwamba n’a pas encore répondu sur le fond de l’affaire, mais il a souhaité que ses propos soient diffusés également sur les réseaux sociaux pour que l’affaire soit connue. 


Honte et opprobre pour cet homme de troisième âge qui ne sait pas respecter une femme en public. Les associations des droits humains devraient se lever pour condamner ces propos qui frisent l'immoralité et l'indécence. Si non, c'est tout le monde qui se permettra, profitant de son pouvoir pour ridiculiser une femme en public, en droit de sa vie privée. 

Nous y reviendrons.

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