08 Jul
Poursuite des antivaleurs :  Kokonyangi spolie une maison de l’Etat en faveur de Bénoît Lwamba !

Poursuivre le pillage et le bradage du patrimoine de l’Etat, tel est l’objectif de la peur qui a gagné le camp de l’ancienne Majorité Présidentielle, MP convertie avec les débauchés en Front Commun pour le Congo. C’est une gestion maffieuse et des ‘’commissionniste’’ qui a été installée à la tête du pays où les dirigeants sont des commissionnaires pour brader le patrimoine de l’Etat.

C’est le cas avec Kokonyangi et tant d’autres Ministres FCC qui ont eu à diriger l’Urbanisme et Habitat ou Affaires Foncières. Chacun a profité de sa position pour participer à la spoliation des immeubles et parcelles de l’Etat ou des privés. Aujourd’hui, toutes les maisons de l’Etat, dans la quasi-totalité n’appartiennent pas à l’Etat pendant que l’Etat congolais est l’Etat dans beaucoup de cas. L’Etat loue les maisons de ses anciens ou actuels commis qui ont l’ont volé pour finalement lui faire louer lesdites maisons.

C’est ce qui est arrivé à Mme Yangala qui occupe la villa sise au numéro de l’avenue Flamboyantdans la commune de la Gombe.

En effet, durant quarante ans, Mme YANGALA et son défunt mari SINGA Marchano ont occupé suivant le contrat de bail signé avec le Ministère du portefeuille à l’époque ladite maison lorsque feu Président MOBUTU avait abusivement confisqué leur résidence à Ma-campagne et leur immeuble dit HOTEL SINGA au bon-marché/Barumbu.

Ce contrat de bail avait été renouvelé par le contrat n° 40/2017 du 24/11/2017 signé avec le Ministre de l’Urbanisme et Habitat à qui la gestion du patrimoine immobilier de l’Etat est confiée actuellement.

Depuis lors, Mme YANGALA, veuve SINGA occupe paisiblement ladite maison et paie ponctuellement ses loyers, mais contre toute attente, elle s’est vue menacer par sieur KOKONYANGI Joseph, alors Ministre de l’Urbanisme et Habitat de libérer ladite maison avec un préavis illégal de dix (10) jours sous prétexte pour cause d’utilité publique alors que c’est pour ses intérêts personnels.

En date du 08/12/2018, KOKONYANGI Joseph accompagné des policiers, a procédé brutalement au déguerpissement de Mme YANGALA, veuve SINGA, en éjectant ses biens dehors et a lui-même acheté les cadenas qu’il donna aux policiers pour fermer le portail afin d’empêcher la veuve SINGA d’entrer pour récupérer ses biens restants. Contre toute attente, contrairement au prétexte donné par KOKONYANGI Joseph pour utilité publique, ce dernier a signé un autre contrat de bail avec Monsieur Benoit LUAMBA BINDU, Président de la Cour Constitutionnelle, en qualité de locataire mais qui n’a jamais occupé cette maison qui est restée vide alors que veuve SINGA était sans domicile et dormait à la belle étoile. KOKONYANGI a été interpellé par le Président du Sénat, son Premier Ministre (à deux reprises), et le Ministre de la Justice pour réinstaller la veuve SINGA mais sans succès à cause de ses calculs électoralistes su cette maison.

Chose grave et inacceptable, LUAMBA Benoit qui avait signé le contrat de bail n°003/2019 du 14/01/2019, devient détenteur, quatre (4) mois après, d’un certificat d’Enregistrement vol. AGL 507 folio 146 de la même année sur cette maison de l’Etat. Le Premier Ministre TSHIBALA dans son interpellation, a même fait observé à KOKONYANGI  que cette maison n’a jamais fait l’objet de désaffectation par une loi encore moins, aucune décision délibérée en Conseil des Ministres n’a autorisée la cession de cette maison de l’Etat.

 

A ce jour, le dossier est pendant devant le Parquet Général près la Cour de Cassation en vue de mener des enquêtes et éventuellement mettre hors d’état de nuire les ennemis de la République qui s’illustrent dans la spoliation des biens immobiliers de l’Etat.  

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