Tout est à refaire en RDC. Personne ne respecte, ni la loi, ni la dignité humaine. Quiconque a un petit espace de pouvoir se permet de poser n’importe quel acte. Quand bien même cela peut porter atteinte à l’honneur, à la dignité et à l’intégrité ou l’intimité d’une famille ou d’une personne. C’est le moins que l’on puisse dire au regard de la violation de l’intimité de la famille de Michel Nsomue, cadre à la Banque Centrale du Congo, Enseignant à l’Université et Analyste économique de notoriété internationale.
Cet homme a vu sa quiétude brisée par trois Députés venus l’accuser, non devant la tribune de l’Assemblée Nationale où le Règlement Intérieur leur donne beaucoup de pouvoirs ; mais plutôt, avec des caméras. Un désacralisation de la fonction du Député, qui se croit fort au micro et devant la caméra plutôt qu’à travers le système de contrôle que lui confère le Règlement Intérieur en termes de : Question écrite sans débat pendant les vacances parlementaires, question orale sans débat, question orale avec débat qui peut aboutir à une interpellation, motion d'information, motion de censure, …
Mais les Députés de la Troisième Législature de la Troisième République aiment le buzz à travers les medias. Et pourtant, la population les a envoyés au Parlement non pour rester devant caméras et micros, mais plutôt pour légiférer et contrôler, les institutions et établissements publics.
La famille de Michel Nsomue a été livrée à la honte populaire par ces Députés qui sont venus leur rendre une visite impromptue le samedi 04 avril 2020 aux environs de 13 heures. Ils se mettent à filmer sa résidence à 13 heures. Les enfants de Michel Nsomue sont sortis pour s’enquérir de la situation et savoir à qui avaient à faire et pour quel motif ils filmaient leur résidence privée en cette période de confinement et d’un Etat d’urgence. Les trois Députés réduisent les enfants Nsomue au ridicule lorsque ceux-ci leur demandent de se présenter. Ils s’engagent dans les insultes contre les enfants Nsomue dont Joachim Nsomue, aussi Assistant à l’Université, parce qu’il leur a demandé de se présenter. Et l’enfant va leur demander qu’est-ce qui peut justifier l’urgence en cette période de confinement et de l’Etat d’urgence pour venir filmer leur maison alors que cette maison est au fond de l’avenue construite par leur papa, lorsqu’il a acheté cette parcelle en 1992, sans avoir été politicien ou aux dans un Cabinet politique. Un simple fonctionnaire à la Banque qui n’avait à l’époque que 32 ans. Il n’a jamais eu de problèmes, ni avec un voisin, ni avec l’OVD qui vient de construire le mois dernier le caniveau sur la même avenue jusqu’à la résidence de Monsieur Nsomue sans se plaindre de quoi que ce soit.
Quel autre organe technique dans ce pays est mieux placé que l’OVD pour connaitre les cas de construction sur la voie publique ?
Approché par IMPACT NEWS, Michel Nsomue a refusé de se livrer à notre Rédaction estimant qu’il était important et légal de s’adresser à l’organe qui a livré l’information le traitant de briguant ou ‘’Pomba’’ qui s’était bagarré dans le Bureau de Tshibala. Ce qui inquiète ce haut cadre de la Banque Centrale du Congo qui dit avoir chassé un homme qui incommodait son travail dans son bureau. Ce qui l’a conduit, en toute responsabilité à quitter les fonctions de Directeur de Cabinet du Premier Ministre, juste pour son honneur, surtout que Tshibala avait transformé son Cabinet en un nid de sa famille où n’importe qui pouvait se permettre de faire n’importe quoi. Michel Nsomue dit ne pas avoir barré une route qui n'a jamais existé et qui n'allait nulle part. Au contraire, c'est lui Nsomue qui a construit la route, pour arriver chez lui, parce que l’Office des Voiries et Drainages, OVD avait renoncé et le ministre et sa seule voisine lui avaient permis.
Il habite cette parcelle depuis 28 ans, sans déplacement de borne, tandis que de nouveaux venus, installés sur un site non loti mais faisant office du tracé de l’OVD n'ont même pas 20 ans de résidence.
Alors qu'aucun voisin ou passant ne s'est jamais plaint de son installation, voilà 3 députés, relayés par un journaliste, l'accusent sans montrer ni victime ni plaignant, d'avoir barré la route, se plaint Nsomue qui a menacé de saisir la justice au cas où son honneur n’est pas rétabli. Bien plus grave, l'OVD, organe technique chargé de la voirie urbaine, est non seulement sur terrain, mais a même déjà fini le caniveau qui aurait posé problème si la résidence de Nsomue était sur la route.
Pour lui, il s’agit des menteurs, jaloux, sorciers disant une chose pour faire le contraire.
Nsomue déclare à ce sujet qu’il n’a pas barré une route qui n'a jamais existé et qui n'allait nulle part. Au contraire, c'est lui qui a construit la route, pour arriver chez lui. Parce que l'OVD y avait renoncé et le Ministre et sa seule voisine lui avaient permis. Il habite cette parcelle depuis 28 ans, sans déplacement de borne, tandis que de nouveaux venus, installés sur un site non loti mais faisant office du tracé de l'OVD n'ont même pas 20 ans de résidence, a-t-il indiqué, avant de révéler qu’alors qu’aucun voisin ou passant ne s'est jamais plaint de son installation, ‘’voilà 3 députés, relayés par un journaliste, qui m'accusent sans montrer ni victime ni plaignant, d'avoir barré la route. Laquelle, alors que l'OVD, organe technique chargé de la voirie urbaine, est non seulement sur terrain, mais a même déjà fini le caniveau qui aurait posé problème si j'étais sur la route’’.
En effet, en 1991, le ministre des Affaires foncières avait loti le quartier 3ème Plateau Joli Parc, à Macampagne. Il était entendu que L'OVD, avec le concours de Safricas, devait construire la Route- Rail Kinshasa - Brazza qui devait longer le nouveau quartier.
En 1992, Nsomue achète la parcelle de son premier propriétaire en espérant que l'OVD allait construire la route. Par la suite, il apprend que Safricas et OVD avaient estimé qu'ils n'avaient pas de moyens nécessaires pour construire la route et le pont, après avoir érigé le rond-point situé à 600 mètres de sa maison. L'ADF de L'OVD, Monsieur Laurentin MBULUKU, encore en fonction à ce jour, et L'ADT de L'OVD, M. APANGANDE, déjà décédé, lui donnèrent confirmation, à l'époque, d'avoir délocalisé la route et le pont pour permettre aux acquéreurs de nouvelles parcelles d'accéder à leurs propriétés. Un pont sera alors jeté à 500 mètres, en aval, de chez lui.
Se refusant à cette capitulation, il dut saisir le Ministre des Affaires foncières ainsi que le défunt ADT de l'OVD pour construire la route allant du Rond-point précité jusqu'à sa parcelle. Ayant obtenu leur accord, il dut négocier avec la seule voisine qu’il avait trouvée sur l'autre rive d'où devait venir la route pour obtenir quelques mètres de sa parcelle, le long du cours d'eau qui le séparait de sa voisine, en vue de jeter son pont dans sa parcelle, après autorisation du ministre des Affaires foncières, a-t-il révélé, avant d’indiquer que sa voisine lui accorda près de 15 mètres sur la rive droite. ‘’Ma parcelle est située sur la rive gauche. C'était en présence du ministre qui était descendu sur terrain pour vivre cette réalité d'un particulier qui construisait la route et le pont là où Safricas et l'OVD avaient déclaré que c'était impossible.
Ainsi furent construits les 600 mètres de l'avenue à laquelle je refusais, par modestie, de donner mon nom. La route commence et s'arrête là où elle devait. À 50 mètres de ma résidence, la même voisine avait accepté, à ma demande, de reculer sa parcelle, pour m'offrir, en quittant la route, la possibilité d'entrer directement dans ma parcelle en réduisant l'angle pour prendre le pont. Donc, à 50 m de chez moi, j'ai quitté le tracé OVD de l'autoroute-rail pour accéder directement chez-moi, grâce à la générosité de ma voisine. En échange, non seulement elle venait d'avoir la possibilité d'accéder à sa propre parcelle, en voiture, mais aussi, je devais lui construire les 2 murs de sa parcelle’’, a déclaré Michel Nsomue à notre Rédaction.
Après les travaux, il fut donc le seul habitant du quartier. Les voisins lointains, profitant des travaux qu’il venait d'entreprendre pour remblayer la route en nettoyant toute la brousse aux alentours, se précipitèrent d'annexer à leurs parcelles, les étendues nettoyées, derrière eux, par ses engins. Dans la foulée, ils envahirent même le tracé de l'OVD du grand projet route-rail. Et ils revendirent, aussitôt, les lopins ainsi volés à ceux qui ne rêvaient que d'habiter, un jour, Macampagne. A leur tour, ces nouveaux receleurs poussèrent davantage les morceaux de leurs parcelles sur la même route de l'Ovd.
Notez qu'aucun de ses nouveaux voisins ne totalise 20 ans dans le quartier, contre ses 28 ans.
Et depuis ses 28 ans de sa présence, il n’a jamais été l'objet d'une quelconque accusation d'un quelconque voisin par rapport à son installation, a fait savoir Nsomue avant de préciser que depuis un peu plus d'un mois, ‘’l'OVD est revenu sur le terrain pour (1) aménager l'avenue déjà construite par moi, en commençant par y ériger 2 caniveaux, de part et d'autre, et (2) relier mon avenue à la véritable Avenue des Trois Vallées qui se situe à, plus ou moins, 60 mètres d'écart, en amont.
A ce jour, l'OVD a presque fini le caniveau situé de mon côté, tandis que le 2ème caniveau, du côté des anarchistes qui avaient envahi la route, est bloqué, après 200 mètres des travaux en partant du Rond-point.
Entre-temps, à la suite de la décision de l'hôtel de ville sur le confinement de la ville de Kinshasa, l'OVD a suspendu ses travaux sur l'avenue, en nous permettant de jeter sur le caniveau en face de chez-nous, pour sortir en cas d'urgence, jusqu'au jour où ils reviendront parachever ce qu'ils ont presque déjà fini’’, s’est alarmé Michel Nsomue qui ne compren pas comment ‘’ce samedi 04 avril, en plein État d'urgence et Confinement, qu'un groupe de 3 députés nationaux (Eliezer Tambwe, Auguy Kalonji et Bernard Kayumba) est descendu à ma résidence et s'est mis à filmer ma maison, au motif que j'aurais barré la route et interdit à l'OVD de poursuivre ses travaux !
Quelle agression verbale de ces 3 élus à l'égard de mes enfants qui n'ont fait que leur demander de s'identifier et de justifier les raisons de filmer notre propriété privée !
Aussitôt informé, après leur départ, je rappelai le député Eliezer Tambwe pour lui demander de revenir sur terrain, avec ses collègues, pour un échange plus civilisé.
Le lendemain, dimanche 05 Avril, à 11h00, j'ai été honoré du retour de nos 3 élus à qui j'ai donné tous les éclaircissements.
Ils me répondront que (1)ils n'étaient pas venus pour ma maison, mais à cause des constructions anarchiques qu'ils ont filmées le long de la rivière, (2) ils étaient fâchés contre moi et ont intégré ma maison dans leur film parce que mon fils "a eu l'impolitesse de leur demander de s'identifier alors qu'ils sont députés nationaux" et (3) ils ont été contactés, dans la rue, par la population qui se plaignait des constructions sur l'avenue.
En espérant que le malentendu était nettoyé, je reçus une autre surprise en suivant, moi-même, les images, les insultes et les menaces des 3 députés, annonçant qu'ils allaient faire détruire ma maison par le ministre de l'urbanisme et habitat, faute de quoi ils allaient interpeller ce dernier au parlement pour me prouver leur force’’, a-t-il fait remarquer avant de préciser qu’il a dû appeler Ntambwe Eliezer pour chercher à comprendre à quel genre d'honorables il avait à faire. Celui-ci lui dira qu'il était surpris de constater que ses amis députés n'étaient pas sincères avec lui, d'autant qu'ils prétendaient, tous, qu'ils ne connaissaient même pas le propriétaire de sa résidence (alors qu'ils le citent nommément dans la vidéo). A ce sujet, il affirme : ‘’Ntambwe me rappela pour m'informer qu'il venait de retirer la vidéo du réseau, en me confirmant qu'ils n'étaient pas venus pour ma maison.
Voilà qu'aujourd'hui encore, 08 avril 2020, l'extrait de la même vidéo est passé dans l'émission Bosolo Na Politik Officielle où Israël Mutombo, sans la moindre preuve de ses déclarations, me traite de "Pomba" qui "sème la terreur dans le quartier", le "même Pomba qui s'était bagarré à la Primature", etc.
Je suis fort consterné de constater que je me trouve en face des députés et journalistes immoraux et indignes de représenter la moindre opinion. C'est triste et malheureux, pour un pays, de compter parmi ses intellectuels, des gens si hostiles à la vérité et à la justice’’, se plaint Michel Nsomue.
‘’Moi, Michel NSOMUE, alors que je n'étais ni ministre ni député, j'ai construit, à mes seuls et propres frais, 600 mètres de routes qui profitent aujourd'hui à l'Etat congolais et à toute la population. 600 mètres de route que l'OVD s'était déclaré incapable de construire et sur lesquels, aujourd'hui, il a trouvé l'occasion d'ériger ses caniveaux à sa seule gloire. Devrais-je être insulté par des députés et journalistes agissant pour compte des fantômes qu'ils sont incapables de présenter, à l'opinion, comme victime de mon supposé banditisme ?’’, s’est interrogé Nsomue.