14 Dec
OEBK (Organisation des équipements Banana-Kinshasa) :  Le Ministre Didier Mazengu Mukanzu signe son premier scandale !

L'Etat de droit tant vanté par Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo risque d'être un slogan. Pour cause, le comportement de certains membres de son Gouvernement qui ne croient pas au changement par lui apporté. C'est le lieu de le dire avec ce qui vient d'arriver à OEBK. 


A peine arrivé, le Ministre des Transports et Voies de Communication, tient à installer ses poulains dans beaucoup d'entreprises relevant de sa tutelle. C'est ce qui justifie la précipitation avec laquelle, Didier Mazengu a signé un arrêté relevant le Comité de direction de cette entreprise et ce, sans préavis. En tant que légaliste, la Direction de l'OEBK a introduit un recours en annulation auprès du Conseil d'Etat. Celui-ci a rendu son ordonnance suspendant l'exécution de cet arrêté du Ministre, l'affaire étant pendante par devant le dit Conseil.


Notifiée, la Direction désignée provisoirement par le Ministre refuse de se soumettre aux décisions de la justice. Le Conseil d'Etat a été obligé de procéder par une formule exécutoire qui a été transmise à la Direction de l'OEBK dans les conditions requises par la loi. Arrivée au Kongo Central à la Direction de l'OEBK, l'équipe du Conseil d'État a été menacée et l'actuelle Direction refuse de s'exécuter au motif qu'elle a la couverture de l'actuel Ministre des Transports et Voies de communication.


Pour sa sécurité, l'équipe du Conseil d'Etat a été obligée de recourir au Procureur Général près la Cour d'Appel de Kongo Central aux fins d'obtenir une réquisition. Selon les informations obtenues dans les couloirs du Palais de justice de Matadi, c'est comme si le PG ne veut pas accompagner la mission du Conseil d'État qui se trouve en ce moment abandonnée à son triste sort au risque d'être agressée par les agents de l'OEBK qui soutiennent l'actuelle Direction.

Ces agents sont encouragés et mobilisés par un Député provincial, non autrement identifié que l'on nommerait Fikiri.


La vie de ces agents et cadres du Conseil d'Etat parti pour l'exécution de l'ordonnance est en danger. Voilà pourquoi, une source basée au Palais de justice de Matadi, en appelle aux autorités pour leur sécurité. 


Dossier à suivre.

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