Les négociations sur la formation du Gouvernement et la course au perchoir du Bureau définitif du Sénat ont démontré que la coalition FCC-CACH reste très fragile. Tout peut exploser à tout moment et c'est la nation qui va perdre.
Les états-majors de la Jeunesse de l'UDPS derrière le Fils Mukoko et celle du PPRD autour des Bérets rouges ont chacun envoyé un message plus que clair sur un possible affrontement sur terrain. Les messages ont été envoyés, filmés et largement distribués dans les réseaux sociaux.
Face à cette montée de la tension, le Sénateur Denis Kambayi a appelé à la retenue parce que la crise au sein de la coalition va profiter à un troisième larron qui mettra de côté les avancées réalisées dans la première alternance pacifique du 24 janvier 2019. L'élu des élus rappelle que cette passation pacifique du pouvoir n'est pas du goût de certains dictateurs en Afrique qui ont longtemps duré au pouvoir avec plusieurs modifications de leurs constitutions. Moins encore de certaines officines occidentales qui comptaient sur l'implosion pour poursuivre les pillages des ressources naturelles, profitant de la crise, a prévenu l'ancien Gouverneur du Kasaï Central. L'ancien Ministre de la Jeunesse, Sports et loisirs a déclaré à cette occasion :''La crise au sein de la coalition CACH-FCC, ne va profiter, ni à Félix-Antoine Tshisekedi, ni à Joseph Kabila, qui ont eu chacun, une longueur d'avance pour fédérer les énergies en vue de bâtir la Nation Congo en proie aux vautours de toutes sortes. Les bases de ces deux leaders devraient s'efforcer pour voler au même rythme avec leurs sommets, de peur de tout perdre''. Ce n'est plus, ni le temps de la réclamation de la vérité des urnes, ni celui de s'attaquer à Joseph Kabila, mais plutôt le moment de conjuguer les efforts pour une nation unie, forte et prospère, a exhorté Denis Kambayi qui en son temps, avait même souhaité que le Fils Mukoko et Chaleur Mushi unissent leurs troupes ou combattants dans une même logique au lieu de s'affronter via médias interposés ou sur la rue.
Pour l'honorable Denis Kambayi, le FCC et CACH doivent en toute urgence mutualiser leurs stratégies de communication. Les actions de la base contrarient avec les deux leaders Joseph Kabila et Félix-Antoine Tshisekedi qui se parlent, se rencontrent. Mais il reste juste la mutualisation de la communication où l'on sent ces deux familles en conflit alors que leurs chefs s'entendent et se communiquent. A la mutualisation des stratégies de communication, le Sénateur Denis Kambayi souhaite aussi que les deux familles puissent unir leurs forces notamment celles qui s'exercent sur la rue. Que l'on voie par exemple, le Fils Mukoko et Chaleur Mushi dans une revendication commune pour l'intérêt de la nation et non à titre partisan.
Beaucoup de leaders africains qui n'ont pas réussi l'alternance et qui ont peur du changement souhaitent que la RDC échoue pour justifier leur pérennisation au pouvoir au motif que la démocratie n'est pas un met africain. L'Occident aussi attend que ça brûle pour venir au secours avec les aides humanitaires qui nous placent dans la dépendance totale. On doit faire très attention, prévient Denis Kambayi qui craint le plan de la Transition des deux ans envisagée à Genève et reprise dans la proposition de sortie de crise de Martin Fayulu. Ni Kabila, ni Tshisekedi ne gagnera à l'issue de cette Transition avec l'entrée en lice des candidats comme Moïse Katumbi Chapwe ou Jean-Pierre Bemba Gombo, a-t-il démontré. Wamanya! Keba hange! Pasopo, lance Kambayi qui supplie les directions des deux familles politiques d'envisager très vite la mutualisation des stratégies de communication et des forces en présence pour ne pas tomber dans les pièges tendus par les ennemis de la paix et de la stabilité.
C'est ici que Kambayi Cimbumbu avait recommandé la mise en place d'un Comité commun des stratégies entre les deux familles politiques pour regarder dans la même direction.
Son appel n'a jamais trouvé d'échos favorable, ni du côté CACH, ni du côté FCC.
La raison peut être deviné : les sommets de ces deux familles politiques ont éloigné et isolé les deux leaders qu'ils ont pris en otage au pour l'unique et simple motif que chacun travaille pour ses propres intérêts au lieu de regarder la Nation qui est encore en danger.
Espérons que les gens pourront comprendre ce leader surtout que certaines sensibilités tribales ne veulent pas entendre d'un Muluba au pouvoir.