Dans une tribune largement répandue dans les réseaux sociaux :
Moni Della s’en va-t-en guerre contre l’impunité !
‘’L'alternance ne peut pas consacrer l'impunité en République Démocratique du Congo. Kabila et ses courtisans doivent répondre de leurs actes devant la justice. Je suis témoin oculaire et auriculaire des massacres du 19 septembre 2016. Il y a eu plus de 100 personnes tuées. Je suis un rescapé de ces crimes imprescriptibles’’, balance le Président National de la CONADE, Conservateurs de la Nature et Démocrates, Moïse Moni Della, dans une tribune où il n’a pas froid aux yeux pour citer les noms de certains puissants auteurs de ces tueries dont le Général Amisi dit Tango fort qui est, celui lui, ‘’l'exécutant sur ordre de Kabila de ces massacres’’.
Le Porte-parole du peuple rappelle ces souvenirs macabres : ‘’Les gens ont été brûlés vifs au siège de L'Udps et au Mlp de Franck Diongo’’, a-t-il indiqué avant de préciser : ‘’Le départ de Kabila c'est l'effort de tout un peuple. C'est une victoire du peuple congolais dans sa diversité. C'est le combat de la Cenco, du Clc, des mouvements citoyens, des journalistes, de toutes les forces les vives’’.
Pour Moni Della, ‘’le départ de Kabila, c'est l'engagement des leaders qui ont canalisé cette victoire : En premier lieu, il y a le patriarche Étienne Tshisekedi, le cardinal Monsengwo, Moïse Katumbi... Félix Tshisekedi a aussi sa part’’, a-t-il fait savoir avant de confirmer : ‘’Plusieurs fois, on était avec lui à la Cathédrale Notre dame de Lingwala pour marcher à l'appel de CLC. Plusieurs fois aussi, j'étais arrêté avec Fayulu pour dire Non à la violation de l'article 220. Le 19 septembre, je suis allé à Makala tandis que lui est allé à l'hôpital. Nous ne devons pas oublier la contribution de la communauté internationale. Nous serons ingrats sans remercier DIEU le maître des temps et des circonstances’’, s’humilie cet homme dont sa fidélité au Dieu Vivant n’est pas à démontrer surtout lorsqu’il se livre dans sa libéralité légendaire. L'abbé Luyeye disait, rappelle-t-il :" Le combat est maintenant mystique, spirituel. Kabila ne comprend pas comment il a lâché le pouvoir lui qui disait : "je suis et je reste".C'est un miracle de DIEU. Kabila et ses sbires doivent demander pardon au peuple congolais pour tous les crimes causés. Sinon, ils doivent être poursuivis jusqu'à leurs derniers retranchements. N'en déplaise au Président Félix Antoine Tshisekedi’’, conclut le Président de CONADE avant de proposer : ‘’Je propose la mise en place d'une commission Justice, Vérité et Réconciliation et Paix (JVRP) Comme piste de solution pour sortir de la crise postélectorale’’, signe-t-il cette tribune.
Christelle Bitota