Lutte contre la pauvreté et le chômage : Félix-Antoine Tshisekedi vise la formation professionnelle !
Lutte contre la pauvreté et le chômage : Félix-Antoine Tshisekedi vise la formation professionnelle !
30 Sep
Le monde a besoin du cobalt, de lithium, du cuivre ; la RDC a besoin de l’emploi, de l’industrialisation et de la formation professionnelle. Un extrait du premier discours du Chef de l’Etat devant la tribune des Nations Unies, à l’occasion de la 74ème session de l’Assemblée Générale de l’ONU.
Cette déclaration démontre à quel point le Chef de l’Etat compte sur le Ministère confié à l’UNC, John Ntumba Panumpakole, en charge de la Formation professionnelle, Arts et Métiers. Un Ministère qui doit en principe s’occuper de la formation professionnelle dont l’Institut National de Préparation Professionnelle, INPP qui a prouvé son implication dans la vision du Président de la République. Dommage ! Lorsqu’il y a eu les textes de reformes des entreprises relevant du portefeuille de l’Etat, ce Ministère n’existait pas. Ce qui a fait que cet Institut National de Préparation Professionnelle relève du Ministère de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale. Les faits précédant le droit, il est donc plus clair que cette entreprise du portefeuille relevant de la tutelle du Ministère de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale soit rattachée à sa vraie tutelle de fait avant que les textes légaux et réglementaires ne soient revus. De même, en séparant le Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Professionnel de celui de la Formation Professionnelle, Arts et Métiers, le Chef de l’Etat et le Chef du Gouvernement ont misé sur l’efficacité de la formation technique. Les Instituts techniques et professionnels, qui n’organisent pas les Examens d’Etat, devront désormais dépendre de ce Ministère, le seul habileté à délivrer les brevets et autres qualifications en arts et métiers. ISAM, INA, Académie des Beaux-Arts devraient relever de ce Ministère, si Ilunga Ilunkamba et le Chef de l’Etat tiennent au respect de leur vision de la lutte contre la pauvreté et le chômage. Pour cela, le Chef de l’Etat et le Chef du Gouvernement devront éviter les querelles des tranchées consistant à diviser la coalition FCC-CACH. Cette coalition devra mettre l’intérêt supérieur de la Nation au-dessus de toute autre chose au lieu de trouver qu’être ministre est une occasion de cannibaliser les entreprises publiques sous sa tutelle. Si donc, le Ministère de l’EPST a repris T, en termes des techniques commerciales, techniques coupe-couture, tout ce qui touche au professionnel devrait faire partie désormais du Ministère de la Formation Professionnelle, Arts et Métiers, et ce, conformément à la vision de l’UNESCO qui place dans même moule, l’enseignement technique et professionnel.
Au Ministère de la Formation Professionnelle, Arts et Métiers, on organise, la formation initiale, continue, la formation alternative… Par formation alternative, il faut entendre quelqu’un qui a été formé dans une autre filière et qui n’a pas su s’y épanouir et qui voudrait s’engager dans une autre formation. Ce n’est donc pas une affaire d'acharnement, mais plutôt de logique au regard de la vision du Président de la République. Même l’école régionale de navigation ne devrait pas en principe être sous tutelle du Ministère des Transports et Voies de Communication ; mais plutôt de la Formation professionnelle, Arts et Métiers.
Les gens qui sont formés doivent être certifiés. Ne peut donner la certification que celui qui enseigne. C’est donc à la Formation Professionnelle, Arts et Métiers qui peut délivrer les brevets. Parce qu'ils doivent être certifiés, il en va de soi que cela vienne du Ministère de la formation professionnelle.
C’est aussi cela avec le Ministère de la Culture et Arts qui devra aussi comprendre que certaines de ses attributions lui ont été coupées au profit du nouveau Ministère de la Formation Professionnelle, Arts et Métiers. Aussi longtemps que l’art est appris, il reste sous la tutelle du Ministère de la Formation Professionnelle, Arts et Métiers. Dès qu’il franchit l’étape de la pratique, il redevient dans le domaine du Ministère des Arts.
En outre, ce ministère est lié par devoir de complémentarité à d’autres ministères dont celui des Affaires Sociales, la Jeunesse et Ministère Délégué aux Affaires Sociales en charge des personnes vulnérables et personnes vivant avec handicap.
En effet, en ce qui concerne la réintégration des personnes vulnérables et celles vivant avec handicap, la formation professionnelle est obligatoire. Pour cela, lorsque ces personnes vulnérables sont formées, elles peuvent facilement être déversées dans leurs ministères respectifs. Ce qui justifie la complémentarité de ce Ministère avec celui des Affaires Sociales. De même, avec le Ministère de la Jeunesse qui dispose de beaucoup de jeunes très désœuvrés.
C’est ici que les experts en appellent à Monsieur John NTUMBA qui a prouvé sa fidélité et à sa loyauté à Vital Kamerhe de bien répartir les centres de formation à travers le pays, en tenant compte des spécificités de chaque province ou de chaque coin de la République. C’est notamment, le fait d’installer la menuiserie dans une province comme l’Equateur et l’exploitation artisanale des minerais dans la province ex Katanga, par exemple.
Cela s’explique dans le sens que tous ceux qui veulent venir en RDC ne veulent pas investir dans ce qui intéresse les Universitaires, mais plutôt les arts et les métiers. C’est le cas de l’homme le plus riche de la planète, Bill Gates qui compte investir dans la formation professionnelle, selon l’entretien lui accordé par le Président de la République.
C'est donc parti. Le Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi peut facilement réussir à combattre la pauvreté en allant par la lutte contre le chômage. Cela ne peut passer que par résorber le chômage qui gagne beaucoup plus les milieux de la Jeunesse. Et pour cela, le Président de la République doit avoir compris que nous avons atteint un niveau très élevé d'universitaires. Il est temps de tourner vers la formation professionnelle, arts et métiers.
C'est pour cette raison que le Chef de l'Etat a séparé l'enseignement primaire, secondaire, professionnel et technique de la formation professionnelle, arts et métiers qui ont définitivement leur tutelle. Une tutelle qui a dans ses attributions désormais, l'Institut National de Préparation Professionnelle, INPP, qui relevait jusqu'à ce jour du Ministère de l'Emploi, Travail et Prévoyance Sociale. De telle sorte que la jeunesse désœuvrée se retrouve.