•Le VPM Gilbert Kankonde, première cible !
Les prouesses réalisées par Félix-Antoine Tshisekedi au cours de ses neuf premiers mois de gestion font beaucoup de jaloux. Surtout dans le camp du parti politique du principal allié dont la réalisation de la clause constitutionnelle de la gratuité de l’enseignement de base a été transformée avec honte en une volonté de Joseph Kabila qui n’avait fait que promulguer la constitution dont lui-même ignorait le contenu. Une Constitution débattue, adoptée et votée au Parlement de Transition, soumise au referendum populaire qui n’a été promulguée que par le Chef de l’Etat de l’époque qui va même la charcuter en 2011 pour faire face au Bulldozer d’Etienne Tshisekedi wa Mulumba d’heureuse mémoire qui avait déclaré sa candidature, quelles que soient les conditions.
Non seulement les réalisations en termes d’infrastructures, mais aussi et surtout l’attention que porte le nouveau Président de la République face aux malheurs qui frappent son peuple. Ce qui contraste avec l’indifférence et la haine que Joseph Kabila vouait au peuple congolais dont il restait loin face, et à ses malheurs, et à ses bonheurs.
C’est ainsi que le PPRD a boutiqué et convoqué très vite ce qui a été appelé au départ congrès, transformé en matinée politique pour réfléchir comment fragiliser le nouveau pouvoir après avoir manqué le coup d’Etat à travers le crash de l’avion de la suite logistique du Président de la République dans la province du Maniema, suivi de l’attaque de la ville de Lubumbashi par la milice de Gédéon Kyungu Mutanda, la face de l’iceberg dont le véritable chef est à Kinshasa.
Voilà pourquoi, Lubumbashi a été trouvé comme lieu de trahison et de laboratoire pour descendre Félix-Antoine Tshisekedi qui a été la seule raison de cette réunion qui s’est consacrée à saboter ses réalisations dont la gratuité de l’enseignement de base.
Première cible : Gilbert Kankonde
Face à la rigueur du nouveau Vice-premier Ministre et Ministre de l’Intérieur et Sécurité, le plus docile en rébellion a été désigné. Celui-là même qui a contribué à endeuiller Yumbi pour avoir comme récompense Kinshasa, en vue de monter une rébellion contre Félix-Antoine Tshisekedi. Gentiny Ngobila conduit un syndicat qui n’a jamais existé pour les Gouverneurs des provinces. D’abord, il a été chargé de saboter le télégramme du Vice-premier ministre et Ministre de l’Intérieur demandant aux Gouverneurs de rapporter leurs Arrêtés provinciaux portant nomination des Maires, Bourgmestres, Administrateurs des territoires, Chefs des secteurs, etc. Dans une logique qui ne se conforme pas à la loi, Ngobila Mbaka a reçu et signé une lettre adressée au Vice-premier Ministre et Ministre de l’Intérieur pour s’opposer à cette mesure. Un scandale lorsque l’on se rappelle que Shadary et Mova, alors au même poste, ont suspendu par la même voie les Assemblées provinciales.
Un jeune juriste, Me Merphy Pongo, pour ne pas le citer, avait démontré l'illégalité manifeste des arguments de fond avancés par ces Gouverneurs rebelles qui veulent justifier leur turpitude au nom de compromissions politiques. Mais lorsque l’on touche à la forme de cette lettre, on réalise vite que le cadre dans lequel ces Gouverneurs rebelles ont siégé pour écrire une lettre commune sous le label ‘’Collectif des Gouverneurs’’, n’existe pas’’. Tenez, la République Démocratique du Congo est un État de Droit (Article 1 de la Constitution), c'est-à-dire un pays qui est géré par des normes et non par les compromissions politiques. Lorsque l’on parcourt l'article 200 de la Constitution, l’unique cadre dans lequel deux ou plusieurs Gouverneurs peuvent se réunir et émettre un avis collectif, c'est la Conférence des Gouverneurs qui d'ailleurs est présidée et convoquée par le Président de la République.
Par quel mécanisme constitutionnel ces Gouverneurs rebelles du FCC ont créé ce Collectif des Gouverneurs? S’est interrogé ce jeune des Mouvements citoyens.
Quand et où ces Gouverneurs rebelles se sont réunis pour étudier ensemble l'ordre du VPM de l'Intérieur KANKONDE et lever l'option collective de rédiger une lettre à lui adresser ?
N'est-ce pas un complot contre l'État congolais, lorsque plusieurs Gouverneurs se réunissent dans un cadre informel pour prendre une telle résolution de boycotter l'ordre du VPM KANKONDE qui est le chef de la territoriale et leur autorité hiérarchique ?
Il est loisible de noter que la Constitution ne reconnaît pas aux Gouverneurs l'institution d'une quelconque organisation syndicale pour défendre leurs intérêts.
Par conséquent, Ce fameux collectif des Gouverneurs est un cadre informel, illégal et inconstitutionnel qui doit être considéré comme une association des malfaiteurs, une rébellion administrative à anéantir le plus vite que possible.
C'est ici que ce jeune talentueux a invité les services de renseignements(ANR) et autres services spéciaux à mener des enquêtes sérieuses pour savoir où est-ce que ces Gouverneurs se sont réunis (Lieu), quand( date et heure) sur convocation de qui ( Instigateur) et qu'est-ce qu'ils ont vraiment discuté et pourquoi ( Motivations).
Le VPM de l'Intérieur KANKONDE dont l'autorité a été remise en cause par cette association des Gouverneurs rebelles est appelé à faire respecter l'autorité de l'État congolaise.
Plus grave, certains Gouverneurs de provinces dont Ngobila, se sont rendus à cette messe noire du PPRD sans avoir obtenu l’autorisation de leur autorité de tutelle, comme cela est de coutume. C’est ici que l’on comprend que Gilbert Kankonde est la première victime des décisions et recommandations prises lors de cette messe noire qui ne vise qu’à fragiliser le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi.
Michel Mwakwamba Bange