30 Jan
Les morts, une marchandise politique?

Les morts, une marchandise politique?


La mort de quatre personnes tuées à Lubumbashi dont un policier et trois étudiants, à la suite des manifestations des étudiants de l'Université de Lubumbashi contre la hausse des frais académiques et l'interruption de la fourniture en eau et en énergie électrique, a suscité les réactions de tous les politiciens congolais, principalement ceux de Lamuka qui sont sortis de leur silence pour condamner. Des morts qui s'ajoutent à ceux des manifestations de colère contre les ressortissants du Kasaï, tués à Kikwit, Camp Luka et à la Tshangu à Kinshasa, suite à l'élection de Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi à la Présidence, qui n'ont provoqué aucune réaction dans le chef de ces opérateurs politiques. 

Ce qui pousse à croire que les morts de Lubumbashi doivent avoir un auteur intellectuel, celui qui a manipulé cette jeunesse estudiantine pour bondir à la suite de cette interruption qui peut avoir été provoquée aussi à dessein.


Pourquoi ces leaders politiques ont-ils gardé leur silence face aux morts de Kikwit? Ceux qui avaient été tués ne sont-ils pas des Congolais comme les autres? Y-a-il une raison qui puisse justifier cette prompte réaction de ces leaders? Seraient-ils associés à ce qui se déroule à Lubumbashi pour justifier leur poids politique?


Toutes ces questions sans réponses démontrent que l'interruption de la fourniture en eau potable et en énergie électrique sur le Campus de Lubumbashi, ont un auteur manipulateur qui a tout fait pour avoir des raisons de justifier toutes ces sorties inattendues.

Les autorités devront pousser très loin les enquêtes pour lever le mystère sur ces tueries.

Nicole Kakese

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