25 Feb
Intoxication des syndicalistes contre Félix-Antoine Tshisekedi :  Bientôt Bongongo à la porte de la prison !

Intoxication des syndicalistes contre Félix-Antoine Tshisekedi :

Bientôt Bongongo à la porte de la prison !

Une campagne de sape en gestation contre les actions et le projet de société du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi. Le Ministre d’Etat et Ministre de la Fonction publique semble déterminé pour déstabiliser le nouveau pouvoir. Une mission qui parait lui réussir depuis qu’il a été chassé de la Maison Civile du Président Mobutu où on le présente comme quelqu’un de très obstiné et de très acharné lorsqu’il s’engage dans des actions de nuisance contre quelqu’un.

C’est le cas depuis l’avènement du nouveau Président dont l’entourage indique qu’il est décidé de mettre les bâtons dans les roues du nouveau Président. Il se serait choisi quelques hauts fonctionnaires pour soulever les agents et fonctionnaires de l’Etat. Une source proche du Cabinet du Ministre d’Etat et Ministre de la Fonction publique cite entre autres un certain Kiyangi et un certain Okito qui ont organisé une réunion qui a eu lieu à Fatima. Des pièces sonnantes et trébuchantes ont été distribuées pour réussir ce coup dont le seul objectif est d’aller à tout prix contre les mesures conservatoires du Président de la République visant le bon fonctionnement de l’appareil étatique.

Au cours de cette rencontre, beaucoup de fonctionnaires de l’Etat ont désapprouvé les démarches de ces deux quidams qui tentent de convaincre leurs syndiqués de semer les troubles à partir du mois d’avril prochain, si le premier pallier fixé dans l’Accord de Mbudi n’était pas respecté par le nouveau Président. Il s’agit d’au moins 100$ que devra toucher le dernier des fonctionnaires de l’Etat.

Certains syndiqués, ayant participé à cette rencontre, n’ont pas trouvé d’autres mots que la sorcellerie pour désigner ce que sieurs Okito et Kiyangi tentent pour faire appliquer cet accord dont le seul obstacle durant la Transition 1+4 était Jean-Pierre Bemba, alors Vice-président en charge de la Commission Economique et Financière. Pourquoi avoir attendu Félix-Antoine Tshisekedi pour faire appliquer cet Accord de Mbudi, après les trois ans de Transition 1+4, les dix ans des deux mandats constitutionnels du Président de la République Joseph Kabila et les deux rallonges obtenues grâce aux Accords de la Cité de l’OUA et de la St Sylvestre ?

Ce qui a choqué plusieurs au cours de cette rencontre, poursuit la même source, c’est lorsque l’on réalise le profil du sieur Kiyangi, engagé dans la fonction publique comme ATB1 à plus de 50 ans, à qui le Ministre Bongongo a attribué le grade de Directeur-Chef de Service. De même pour l’autre coorganisateur de cette messe noire contre le nouveau pouvoir, sieur Okito est présenté comme un opportuniste admis par erreur ATB2, propulsé miraculeusement par l’ancien Ministre de la Reconstruction, le Général Kalume Numbi, au grade de Secrétaire Général.

Ce sont donc ces deux hommes qui s’obstinent à faire appliquer les Ordonnances signées par le Directeur de Cabinet du Président de la République, Monsieur Néhémie Mwilanya, nommant les Hauts Fonctionnaires de la République. Ce qui est plus grave, est que certains professeurs d’Université croient et défendent ces hérésies. Et pourtant, dans aucun pays au monde, un Directeur de Cabinet ne peut nommer les Hauts Fonctionnaires de l’Etat. Ce qui a été le cas avec les ordonnances pour lesquelles, ces deux hauts fonctionnaires ont été intoxiqués pour les faire appliquer.

C’est ici que beaucoup de gens commencent à croire que Monsieur Bongongo serait au bout d’imagination pour trouver des réponses à donner à ceux qui l’avaient caressé dans le sens de poils pour bien préparer sa campagne électorale et celle de Shadary. Ou encore, il serait dans l’incapacité de justifier les fonds reçus de la Banque Mondiale pour moderniser l’Administration publique. Ce qui a justifié le concours organisé en toute précipitation dont les résultats n’ont jamais été proclamés pour arriver à la désignation de nouveaux Secrétaires Généraux.

Ainsi donc, deux Secrétaires Généraux aux Ministères juteux ont été désignés pour financer la campagne de sape contre Félix-Antoine Tshisekedi.

L’unique élément a été mis en jeu pour réussir leur coup : le tribalisme. Dossier à suivre.

Nicole Kakese

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