Qui veut aller loin, prépare sa monture. C’est le cas du parti politique Congo Positif, une formation politique qui s’est engagée dans la lutte contre le chômage. Développant les valeurs positives sur la RDC, Congo Positif s’est imposé comme un parti politique sur l’échiquier national de par non seulement du poids de ses animateurs, mais aussi et surtout par sa capacité mobilisatrice à travers les idéaux défendus.
C’est ce qui justifie la tenue de son tout premier Congrès ordinaire du vendredi 18 octobre au samedi 19 octobre derniers, dans la salle New Lapina située dans l’enceinte de la Paroisse Fatima, commune de la Gombe à Kinshasa. Allié à la Convention des Congolais Unis, cher à Lambert Mende, Congo Positif a connu l’afflux de quelques responsables des partis politiques, membres du FCC, lors de ces assises. C’est notamment le cas de Me Constant Mutamba, Président de la NOGEC, Bernard Kayumba, Président de la PANECO, etc.
Invité à ouvrir la cérémonie, le Président du Congrès, aussi Secrétaire Général de Congo Positif, a dressé le bilan général de la situation du parti. Ce Congrès a connu la présence de tous les Interfédéraux venu de toutes les provinces.
A son tour, le Président de Congo Positif, “Parti anti-chômage”, Dieudonné Nkishi Kazadi a appelé les membres de son parti à demeurer tenaces quant au combat de la conquête du pouvoir qui n’est pas chose facile.
“Nous devons avoir, dans notre parti, des cadres qui comprennent le sens de la politique. Des gens qui savent jongler pour arriver à l’objectif final, la conquête du pouvoir. Nous avons fait l’évaluation de notre parti. On affûte déjà nos armes pour les élections de 2023. Comme parti du FCC, nous nous préparons déjà sous la vision de notre autorité morale, Joseph Kabila. Nous nous réclamons comme le parti anti-chômage parce que nous considérons tous les Congolais comme des chômeurs. Parce que le travail que nous réalisons n’est pas à la dimension du Congo. Travaillons pour le changement du Congo. Le changement n’est pas un slogan. Notre pays est un véritable paradis terrestre, on a tout, pour satisfaire tous les Congolais”, a déclaré en substance, Dieudonné Nkishi, tout au long de son allocution.
Témoignages des invités de marque
Présent à l’ouverture de ce congrès, le député national Bernard Kayumba, Président de la PANECO, n’a pas hésité à faire son témoignage.
“Congo Positif est le seul parti qui lutte contre le chômage en RDC. C’est un parti plein d’avenir. Dans 5 ans, nous aurons des cadres dans ce parti. Je vous exhorte juste à développer une grande cohésion. Restez unis et travaillez dur pour le bien de la République”, a-t-il indiqué. A son tour, le tonitruant Président de la NOGEC, Constant Mutamba a aussi émis les vœux de voir Congo Positif s’éclore.
“Je suis heureux de participer à cette prestigieuse assemblée. Je connais particulièrement Dieudonné Nkishi, un homme intelligent et sage. N’ayez pas peur de l’échec. Continuez de mobiliser ; car, demain votre Président sera le Premier ministre de ce pays. Je suis aussi de Congo Positif, puisque je partage votre lutte qui est celle de combattre le chômage”, a tranché Me Constant Mutamba.
Rappelons que le parti politique Congo Positif, sous la houlette de Dieudonné Nkishi, avait lancé en 2011 un mouvement pour la cotisation de la caution du Président Joseph Kabila à la présidentielle.
A l’issue des élections démocratiques et transparentes, Dieudonné Nkishi a été reconduit à la tête de Congo Positif pour un mandat de 5 ans.
Après son élection il a prononcé une allocution qui laissera tâche d’huile dans l’histoire politique de la RDC. Ci-dessous l’intégralité de cette importante allocution.
Mesdames et Messieurs les Hauts Cadres, Cadres ;
Militantes et Militants du Parti Congo Positif ;
Je rends grâce et gloire à l’Eternel Dieu des Armées, le Père de notre Seigneur Jésus Christ qui nous donne la force et les énergies nécessaires pour nous tenir devant vous ce jour. Je lui rends grâce car, depuis la conception et la matérialisation de ce Parti Politique, il ne nous a jamais abandonné. Jusqu’ici, il nous a secourus et notre Parti tient malgré toutes les vicissitudes de la vie politique en République Démocratique du Congo.
La tenue de ce 1er Congrès de notre Parti est une occasion, une aubaine pour moi de remercier tous ceux qui, par leurs contributions de diverses natures, soutiennent notre Parti. Nous pensons particulièrement aux Initiateurs, Fondateurs ainsi qu’aux personnes de bonne volonté qui nous gratifient toujours de leurs contributions soit en idées, en argent et en bien d’autres choses.
Congo Positif est un Parti Politique du Front Commun pour le Congo - le FCC dont l’Autorité Morale est le Sénateur Joseph KABILA KABANGE. De lui nous recevons beaucoup d’inspirations suite aux différentes formes d’énergies qu’il dégage et qui arrosent régulièrement nos idées. Cet homme nous a inspiré et continue de nous inspirer par son calme, ses méthodes, son leadership et son sens très poussé de vision pour notre Pays. Nous lui réaffirmons notre attachement et notre abnégation. Le Front Commun est géré au quotidien par le Professeur Honorable Néhémie Mwilanya Wilonja, son Coordonnateur National. Nous lui exprimons notre gratitude pour toute sa sollicitude à l’égard de notre Parti. A travers lui, nous exprimons nos remerciements aux Eminents membres du Comité Stratégique du Front Commun pour le Congo. Pendant plus d’une année, nous avons reçu l’encadrement idéologique et organisationnel de l’Autorité Morale de l’Alliance Politique CCU et Alliés, l’Honorable Lambert Mende Omalanga. Nous lui témoignons aussi toute notre gratitude.
Chers Camarades,
Si nous sommes arrivés à tenir notre premier Congrès ce jour, c’est grâce au dynamisme des membres du Comité Préparatoire qui, à la veille du Congrès, s’est mué en Bureau du Congrès. Je tiens, au nom de vous tous et à nom personnel, à leur dire un merci sans fin, pour tous les efforts menés depuis des longs mois, pour que cette grande messe politique ait lieu. Chers Président, Vice-Président, Rapporteur, Rapporteur Adjoint et Modérateur, je vous remercie infiniment. Je ne peux pas manquer de dire un grand merci aux Présidents Inrterfédéraux, aux Présidents Fédéraux, aux Présidents Sous-Fédéraux et aux Présidents de notre Parti au niveau des communes, pour le travail d’implantation et d’animation du Parti qu’ils effectuent au quotidien.
Je remercie le Secrétariat Général qui aujourd’hui est non seulement le gestionnaire du parti au quotidien, il en constitue également la mémoire et en est le gardien.
Chers Camarades,
Au moment où je prends les commandes de notre parti aujourd’hui pour les sept prochaines années, je prends l’engagement devant vous, de le servir en toute loyauté, dignité, fidélité et abnégation. Comme j’ai eu à le faire pendant les deux années de création, je ne ménagerai aucun effort pour porter encore plus haut notre parti. Je me battrai, avec l’aide du Seigneur et le soutien de vous tous, pour amener notre parti CONGO POSITIF au pouvoir.
Chers Camarades,
Au moment où je prends les commandes de notre parti, notre pays venait de connaître un bouleversement politique majeur et inattendu, à savoir l’alternance pacifique et civilisée du pouvoir, à la suite de l’organisation des élections de décembre 2018. C’est pour cela que nous saluons et félicitons l’arrivée au pouvoir du premier parti de l’opposition à savoir l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). En fait, nous saluons la consécration d’un combat politique mené pendant plus de 30 ans par un Homme, le Dr Etienne TSHISEKEDI wa MULUMBA d’heureuse mémoire. Mais bien avant lui, d’autres Pères de l’Indépendance et de la liberté congolaise ont débrayé le chemin qui nous conduit petit à petit à retrouver notre place de pays indépendant, libre et souverain. Nous pensons au Président Joseph Kasa Vubu, Simon Kimbangu, Patrice Emery Lumumba et ses compagnons, Laurent Désiré Kabila, Joseph Désiré Mobutu, Antoine Gizenga Fundi, Albert Kalonji Mulopwe, Marcel Lihau et, bien plus proche de nous Joseoh Kabila Kabange. En mémoire de ces Pères de la démocratie et de l’Etat indépendant et souverain en République Démocratique du Congo, je vous prie de vous lever pour observer une minute de pensée pieuse en leur faveur. A travers eux, nous pensons également à nos camarades qui nous ont quittés, dont l’Interfédéral Fridolin Sango du Haut Katanga, …. Nous vous demandons de garder une minute de silence en sa mémoire de ceux qui sont partis.
Chers Camarades,
L’avènement de Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi au pouvoir de la République Démocratique du Congo porte dans l’ensemble du peuple congolais, les espoirs de tous les changements possibles et envisageables. Cependant, ces espoirs doivent rapidement permettre de constater des changements qualitatifs dans la vie des citoyens. Des signaux forts doivent être donnés en faveur de la création d’emplois, conformément aux prescrits de l’article 36 de notre Constitution. Notre pays a tous les atouts pour créer des emplois le plus rapidement possible. C’est pourquoi, nous invitons le Gouvernement de la République à prendre des mesures fortes pour éradiquer les importations de tout ce que notre pays est en mesure de produire localement. En effet, le Pilier 11 du Plan d’action du Gouvernement propose de lutter contre le chômage. Il est bon de promettre aux congolais des emplois mais il est mieux de passer aux actions les plus vite possible. Ne dit-on pas que le travail anoblit l’homme ?
C’est pourquoi, nous exigeons que l’idée émise par le Chef de l’Etat à Abuja au Nigeria, concernant la création d’un fond de garantie en faveur des projets d’emplois des jeunes dans notre pays soit le plus vite matérialiser. A ce propos, nous remercions le Président de la République, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi, pour avoir accepté la proposition de Congo Positif qui consistait à lui demander de ne pas donner l’argent des fonds de garantie aux banques mais de créer une société de fonds de garantie. A ce jour, nous attendons de voir cette grande société qui va aider les jeunes porteurs des projets d’emplois à trouver les moyens financiers et autres pour la création de milliers des sociétés et par ricochet, des milliers d’emplois.
Mais nous devons le dire, quelle que soit la bonne volonté du Président de la République, si les citoyens ne sont pas exigeants et vigilants et si les postes politiques dans notre pays continuent d’être considérés comme des strapontins à partir desquels on se retrouve confortable pour faire mains basses sur les ressources financières et autres au profit des individus qui réussissent à se hisser au rang des dirigeants des congolais, le peuple doit faire son deuil pour mal chance. Sinon, le peuple doit se lever et engager une vraie croisade contre la corruption, l’injustice, l’impunité, le détournement des deniers publics, la fraude, la concussion, le coulage des recettes publiques, les délits d’initiés, les conflits d’intérêts et bien d’autres maux qui gangrènent encore la République Démocratique du Congo.
Dans ce combat, le Président de la République doit reprendre courage et faire peur et doit dissuader les esprits malins qui, profitant du besoin de paix et de cohésion nationale, trouvent encore plaisir à voler les fonds publics alors que le pays en a besoin pour le bien de tous.
En effet, dans ce pays, ceux qui trainent des casseroles, je veux clairement dire que ceux qui ont volé l’argent de l’Etat et qui continuent à le faire sont très nombreux. Même si le Président de la République a dit qu’il n’a pas le temps de fouiner dans le passé, ceci ne peut nullement être perçu comme un chèque en blanc pour continuer à saigner les caisses de l’Etat. Le besoin de paix et de cohésion nationale n’est possible que dans la mesure où l’on sait et l’on a accès à la vérité de ce qui s’est passé dans un esprit de réconciliation. C’est donc de notre point de vue seules cette vérité et cette réconciliation qui sont en mesure de susciter la justice sans laquelle l’Etat de droit ne serait qu’un vain et vilain mot.
Parlant de la justice, nous devons dire que beaucoup de nos compatriotes qui ont évolué dans ce secteur ont causé beaucoup de torts aussi bien aux citoyens qu’à l’Etat lui-même. La justice dans notre pays a constitué pendant tout ce temps une force pour ceux qui ont fait mains basses sur la justice à leur propre profit. Nous en appelons à une véritable cure des magistrats et juges véreux qui instrumentalisent et manipulent le droit et la justice à leur profit pour leur enrichissement à travers les jugements et des arrêts bidons. La technique de justice dite de « dos à dos » doit » laisser de la place à la justice de la raison et de la logique, de l’équité et du bon sens. Les auxiliaires de justice aveugles, incapables de voir le mal même dans leur entourage le plus immédiat, doivent être débusqués. Les magistrats et les juges sans courage d’affronter les apprentis hommes forts, doivent se remettre en cause car ce sont eux qui ont favorisé l’injustice et l’impunité dans ce pays.
Par ailleurs, notre pays doit cesser d’être une terre propice et d’opportunités uniquement pour les étrangers et un enfer et une terre étrangère pour les nationaux congolais. Le Gouvernement doit engager des politiques axées sur le pays, sur l’introversion de l’économie nationale, sur la reprise de la main sur l’économie aujourd’hui tenue dangereusement par les étrangers. Les dirigeants politiques complexés devant les étrangers et qui se laissent corrompre contre les intérêts de la République commettent des infractions de très haute trahison. Les hauts gradés qui trouvent plaisir à couvrir des étrangers qui feignent de venir investir dans notre pays et qui n’y laissent pas grand-chose doivent être considérés comme des traitres. Vous êtes hauts gradés pour les Congo et pour les congolais et non pour ces étrangers qui viennent honteusement vous mettre à leurs services alors que pour les congolais vous êtes les plus élevés d’entre eux. Les dirigeants congolais doivent dans la plupart des cas se nourrir de l’esprit nationaliste et souverainiste sans lequel ils seront toujours au service des étrangers alors que ce sont les congolais qui les élisent.
Chers Camarades,
Si nous saluons la passation pacifique et civilisée du pouvoir, nous reconnaissons les efforts et le travail abattu par Son Excellence Joseph Kabila Kabange, alors Président de la République Démocratique du Congo de 2001 à 2018, qui durant tout son mandat à passer son temps à remettre notre pays sur les rails, le tirant d’un gouffre profond où il se trouvait au lendemain de l’assassinat de son Père, Mzee Laurent Désiré Kabila. Il fallait, dans tous les domaines de la vie nationale, prendre des mesures et mener des réformes qui constituent aujourd’hui les fondamentaux sur lesquels repose l’action du Président de la République dans le cadre de la continuité de l’Etat. Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi l’a reconnu entre autre en disant qu’il a trouvé une armée structurée.
Chers Camarades,
Il y a beaucoup à faire dans ce pays pour que le congolais retrouve sa dignité et qu’il mène dans son pays une vie aisée et paisible. Cependant, nous ne pouvons pas nous cacher derrière l’immensité de ce qu’il y a à faire pour justifier l’inaction. Dans ce pays, il y a des mesures qu’il faut prendre, sans lesquelles, il sera difficile de voir le bout du tunnel, sans lesquelles il va être difficile d’améliorer la qualité de vie des citoyens congolais. Parmi ces mesures, nous citons :
- la mesure pour éradiquer les importations. Tant que la Ministre de l’Economie Nationale et son Collègue du Commerce Extérieur continueront à signer les autorisations d’importations, la situation des congolais ne changera jamais car, ces autorisations découragent la production intérieure au profit de la production extérieure, ce qui rend notre économie extravertie ;
- la mesure sur la création d’un fonds de garantie pour les projets porteurs d’emplois ;
- la mesure de récupérer la main sur les domaines stratégiques comme les télécommunications, les banques, les mines, la panification, … qui à ce jour, sont laissés aux étrangers ;
- etc.
Chers Camarades,
Dans le domaine de la vie politique dans notre pays, il y a des décisions également qu’il faut vite prendre pour sauver la démocratie et éviter au pays certains dangers qui peuvent provenir des contestations électorales. C’est pourquoi, dans les jours à venir, nous allons axer la bataille du parti sur bien d’autres créneaux. Il s’agit notamment :
- de la Constitution dont plus ou moins 52 articles doivent être modifiés pour ajuster les disparités, les contrariétés et autres problèmes que pose notre Constitution. Nous en appelons donc à la modification de ces 52 articles qui sont en réalité les vraies sources de la crise politique qu’a connue notre pays ces cinq dernières années. Et pour modifier cette Constitution, nous réitérons notre appel de juillet de 2015 concernant la convocation d’une Conférence Constitutionnelle axée sur les 52 articles problématiques de notre Constitution;
- de la loi électorale dont certaines dispositions sont de nature à privilégier la d