C’est l’histoire qui se répète. Quelle que soit la durée d’un bois dans l’eau, il ne saura se transformer en crocodile. Le Mouvement de Libération du Congo, MLC aura toujours des cadres faciles à être manipulés. C’est depuis le Dialogue Inter congolais en Afrique du Sud où ce parti par son Chairman avait tenté de dribbler l’Opposition toute entière avec l’Accord de l’Hôtel Cascade.
En cette matière, la Kabilie ne résigne pas sur les moyens. Surtout lorsqu’elle veut atteindre un objectif.
Là, c’est le FCC qui vient de sous-traiter un Député MLC, en dépit de la mise en garde faite par le Chairman Jean Pierre Bemba. Jean Jacques Mamba ne sait plus reculer.
Selon les sources concordantes, c’est un Député FCC qui a contacté ses collègues pour obtenir leurs signatures de la pétition contre des pièces sonnantes et trébuchantes.
Il s’est permis d’appeler un Député de l’Opposition. La réponse de cet élu dont la rédaction tait expressément le nom, a été une douche froide pour ce chargé des signatures dans une affaire dont Mamba n’est que mandataire :’’Ce sont vos affaires de la coalition FCC-CACH. Pourquoi voulez-vous m’y impliquer ? Chassez seuls Kabund ? Est-ce vos affaires-là vont avancer ou reculer le pays ?’’, se réjouit-il.
La communication est enregistrée. Vite elle est transmise à la Présidente de la Chambre basse ? Celle-ci ne sait plus recevoir les salutations de son collègue qui a refusé de prendre l’argent.
Ce qui réjouit cet intègre Député. Il n’est pas tombé dans le piège. Et s’il avait mordu à l’hameçon pour dire à son collègue collecteur des signatures :’’Collègue solola bien’’. Ce serait mis dans les réseaux sociaux pour détruire sa réputation.
C’est ici que l’on a fini par comprendre que c’est Mme Jeannine Mabunda qui serait réellement la personne qui tire les ficelles dans cette affaire sur ordre des bonzes du FCC qui n’ont jamais toléré les propos tenus devant les militants de l’UDPS pour fustiger les attaques contre Félix-Antoine Tshisekedi de la part principalement du Secrétaire Permanent, Emmanuel Ramazany Shadary.
Certains Députés du FCC n’ont jamais pardonné à Jean-Marc Kabund le fait d’avoir fait capoter le Congrès pour avoir accès à la bagatelle somme de 7 Millions de dollar américain.
Si Jean Jacques Mamba était honnête et logique dans sa démarche, il se serait adressé au Bureau qui allait l’orienter vers le questeur. Que non. Il préfère se faire manipuler pour humilier Jean Marc Kabund qui ne quittera pas ce poste dans la mesure où, à TOP CONGO, le 1er Vice-président de l’Assemblée Nationale est allé défendre la Première Institution de la République, le Président de la République. Il doit l’avoir fait avec son aval, estime un proche du Cabinet de Jean-MarcKabund.
Au lieu de s’attaquer directement à Félix-Antoine Tshisekedi, les caciques du FCC se recroquevillent derrière la personne de Jean Marc Kabund, estime-t-il.
Piège, l’information est lancée dans l’opinion à travers certains médias et les réseaux sociaux. Jean Marc Kabund est tenu à l’écart. Le Cabinet de la Présidente de l’Assemblée Nationale n’informe pas celui du Vice-président. On veut le pousser à l’erreur pour qu’il réagisse.
Le cabinet de Jean Marc Kabund ne veut pas non plus réagir. Il ne veut pas céder à ce piège, pense le proche de Kabund qui indique par ailleurs :’’L’honorable Jean Marc Kabund reste serein. Il attend que le Bureau lui transmette la motion’’.
‘’L’UDPS et le Cabinet trouveront ainsi la possibilité de réagir vigoureusement et donner un signal fort. Le FCC a besoin d’un déluge au pays. Il n’arrivera pas. Ce sont ceux qui cherchent ce déluge qui seront emportés’’, a-t-il déclaré avant d’indiquer que cette déchéance sera la fin de la coalition FCC-CACH et les conséquences seront lourdes aussi bien pour le pays que pour certains individus qui ont bénéficié de la clémence du peuple juste à cause de cette coalition.
Le Chef de l’Etat ne saura se taire et garder son calme surtout que Jean Marc Kabund n’est pas allé à la radio Top Congo pour défendre sa famille. C’est ici que d’aucuns estiment qu’il s’agit d’un feu de paille et d’un chantage que l’on fait au 1er Vice-président compte tenue de sa position tranchante.