Course au Gouvernorat de la Ville de Kinshasa
Attention aux criminels blanchis !
Les yeux des Kinoises et Kinois sont braqués sur les candidats à l’élection de gouverneur et vice-gouverneur de la Ville de Kinshasa. Les grands électeurs sont tenus à ne pas commettre l’irréparable à élire parmi les candidats les repris de la justice, un gouverneur à l’image actuelle de la ville de Kinshasa (Ndlr ville très sale). Les représentants provinciaux ont la charge de redonner à la ville de Kinshasa un digne gestionnaire, capable de transformer la ville poubelle en ville luxueuse, dans un environnement sain.
La capitale de la République Démocratique du Congo, Kinshasa, une ville cosmopolite de plus de 12 millions d’habitants, s’apprête à l’élection du Gouverneur et vice-gouverneur. Plusieurs candidatures sont déjà annoncées et parmi lesquelles, Déo Kasongo, Magloire Kabemba, Gentily Mbaka Ngobila, Laurent Batumona...
Cette ville bastion de l’opposition a toujours raté sa coche d’élire un gouverneur de cette famille politique ce, à cause de la nonchalance des élus provinciaux. Ces derniers élisent par affinités politiques et/ou amitié d’enfance et parfois par conviction tribo-clanique. Pour les communs de mortel, Kinshasa est la chasse gardée de ressortissants du Grand Bandundu moins encore de la province du Kongo central. Une illusion néfaste d’élire même un gouverneur proche de ces deux provinces qui, malgré lui peut briller dans l’incompétence au nom de ressortissants de…
Sur la liste de prétendants gouverneur de la Ville de Kinshasa figurent des criminels couverts par leur famille politique. Parmi lesquels, les noms qui font tâche d’huile tels Déo Kasongo, Gentily Mbaka Ngobila.
Cette bande de criminels aux allures des hommes politiques de la crasse ne méritent en aucun cas d’être à la tête d’une si grande ville comme Kinshasa. 24 communes, quatre districts (Tshangu, Funa, Mont Amba et Lukunga) méritent un travailleur, pragmatique, soucieux réellement du développement de cette ville qui ressemble à un rempart de chacal.
Pour quel profil des candidats gouverneurs
Comme c’est fut en 2007 avec l’élection d’André Kimbuta Yango, gouverneur danseur dont sa gestion catastrophique et calamiteuse, les élus provinciaux sont tenus à leur responsabilité d’élire un gouverneur capable de transformer la ville de Kinshasa ; lui redonner sa plus belle robe d’antan, d’assainir l’environnement, lutter contre la criminalité ; mettre fin aux bruits sonores diurnes et nocturnes. Ceci dit, Kinshasa mérite un gouverneur au profil de la méritocratie plutôt un gouverneur au profil compensatoire politique. Les grands électeurs de la ville province de Kinshasa ont le devoir de rédevabilité et la lourde responsabilité de ne pas reproduire un autre André Kimbuta Yango, gouverneur danseur, médiocre et incompétent à la tête de la capitale de la République Démocratique du Congo. Car, Kinshasa est le reflet parfait du pays.
Plus rien ne sera comme avant, dit-on ! Tout doit changer y compris la classe politique. Donc, les grands électeurs doivent s’inscrire dans la dynamique de renouvellement de la classe politique, renvoyer certaines têtes à la retraite politique anticipée à cause de leur gestion calamiteuse.
Le profil sombre des candidats gouverneurs
Deux candidats font tache d’huile et résonnent mal dans les tympans de kinois.
En première position, figure Gecoco Mululmba. Ancien cadre du PPRD, puis du MLC et enfin de l’UDPS en espace de 10 ans de vie politique, brille par sa transhumance politique et est reconnu dans le milieu des musiciens congolais. Son casier judiciaire est très sombre par son implication dans le trafic clandestin vers outre-mer. Il avait été trempé dans le dossier d’escroquerie des Libanais avec son compère Francis Kalombo Tambwa, dossier examiné à l’Assemblée nationale sous la présidence de Vital Kamerhe, actuel Directeur de Cabinet du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi. Bénéficiaire de la grâce présidentielle au lendemain de son élection, Gérard Mulumba dit Gecoco fut arrêté par la Direction Générale des Migrations, DGM l’impliquant dans le trafic clandestin vers Dubaï.
Le cas de la candidature de Gentily Mbaka Ngobila, actuel Gouverneur sortant de Mai Ndombe suscite beaucoup d’interrogations. Hier, gouverneur de la Province de Maï-Ndombe où la gestion a été calamiteuse et macabre avec sa compère Ritha Bola peut-il se permettre de briguer à la tête de Kinshasa. Sans être contredit, les habitants d’Inongo, chef-lieu de la province se lamentent de la gestion de l’ancien dirigeant de Daring Club Motema Pembe ex Imana. Ville sans eau, sans électricité, sans route asphaltée, sans hôpitaux, son ancien gouverneur peut prétendre diriger la ville de Kinshasa. Pour les Inongoises et Inongois, leur province jadis district contribuait à hauteur de 66% aux recettes de l’ancienne province de Bandundu. Aujourd’hui province, elle est incapable de se prendre en charge à cause de ses dirigeants véreux ; ambianceurs et criminels. Ngobila était toujours à Kinshasa. Jamais sur place dans le chef-lieu de sa province. Les récents conflits inter-ethniques à Yumbi portent la signature de Gentily Mbaka Ngobila et l’échec d’Emmanuel Ramazani Shadary dans cette province acquise à sa cause, est imputée au Gouverneur qui a dilapidé les 70.000 dollars américains, don du candidat ERS 13 à la population d’Inongo. Cet argent, avons-nous vécu le partage, la population n’avait pas trouvé son compte si seulement si une poignée de quelques militants du PPRD qui avaient reçu chacun 5.000Fc dans la nuit vers 22 heures et les motards qui avaient accompagné la caravane du candidat Emmanuel Ramazani Shadary ont été floués chacun avec 2000 fc pourtant mobilisés toute la journée au grand désarroi des recettes journalières que chaque motard verse à son patron.
Donc, les stéréotypes de ces deux candidats doivent attirer l’attention des grands électeurs à éviter la honte à la République. Donc, pour une fois, le souverain primaire exige de ses représentants provinciaux de Kinshasa d’élire utile, d’élire le changement, de sanctionner les ennemis de Kinshasa réunis au sein du club de jouisseurs.
NK