28 Dec
Course à la succession de Joseph Kabila : Pourquoi Félix Tshilombo Tshisekedi fait peur ?

Félix Tshilombo Tshisekedi est devenu depuis qu’il a été porté à la tête de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS, l’objet d’attaques de toutes parts. Il ne se passe pas un jour sans qu’il ne reçoive des attaques personnelles de ses anciens compagnons comme Samy Badibanga, son ami personnel qu’il avait introduit auprès de son père ; du Premier Ministre débauché, Bruno Tshibala ou pire encore de ceux qu’il a accueillis dans l’Opposition, qu’il a sanctifiés ou blanchis avant de leur accorder le statut d’Opposant. Chacun trouve à dire : son niveau d’études, son expérience ou sa position en famille, ses discours et différentes prestations dans les medias sont passés au crible par tous. Chacun se mesure à Félix Tshisekedi pour se faire entendre. Ses anciens amis journalistes, ont été recrutés comme mercenaires pour le jeter en pâtures dans les medias. Que des émissions organisées pour le traiter de ‘’zoba’’ (idiot), s’attaquer à sa tribu (luba) qui a même été menacée d’épuration par un gourou.


Toutefois, ses prises de position éclairent. Il a une vision de l’aigle. Il voit les choses avant qu’elles n’arrivent. Ses orientations bien que critiquées au départ, finissent par être adoptées par tous. Tous finissent par lui donner raison, sans lui dire merci ou se repentir.

C’est ce qui a justifié le mobile de notre rédaction de chercher à savoir :’’pourquoi Fatshi fait-il autant peur ?’’

L’analyse d’un internaute, nous l’a présenté comme Félix Tshilombo qui s’appelle Tshisekedi.

Selon cette analyse, Tshisekedi, comme son père, ses adversaires préfèrent plutôt l'appeler Tshilombo, le patronyme paternel étant jugé trop prestigieux pour le fils. Et pourtant, dans sa langue, Tshilombo est encore plus prestigieux. Du verbe Luba "kulombola", diriger, en Français, Tshilombo est l'adjectif pour désigner celui qui dirige, qui montre le chemin : le directeur, le conducteur, ou pour employer un terme à la mode, le leader.

La seule chose que ses détracteurs veulent bien le laisser partager avec son père, c'est son parcours. En effet, au fils, on veut faire faire la carrière du père. Quand il prend position, on se moque de lui sans pitié. Et rattrapé par la réalité, on le rejoint. Quand il s’agit du pouvoir, on lui trouve plus légitime que lui. Mais quand il faut battre le pavé, c'est Tshisekedi qu'on appelle.

Sun city a choisi Zahidi; Genève a jeté son dévolu sur Fayulu.

Si 1+4 font 5, le cinquième n'est pas Tshisekedi. Mais ça se révèle égal à zéro quand il faut sortir un vieil homme de sa convalescence pour secouer un Kabila qui s'accroche au pouvoir.

TV5, France24, RFI, RTBF vendent du Fayulu sans désemparer. Ils ont trouvé le principal opposant. Mais Nangaa reporte les élections, ils amènent caméras et micros à la 11ème Rue Limete, et non sur l'avenue de l'Enseignement. Nangaa annule les élections à Beni, Butembo et Yumbi, les "analystes" ne demandent pas ce qu'en pense le "roi de l'Est", mais traquent plutôt la réaction de Tshisekedi.

Tshisekedi, toujours dans sa langue, c'est soit un objet de moquerie, ou une consolation (littéralement raison de rire, de se réjouir).

Aux Congolais de savoir ce qu'ils veulent faire de Tshisekedi fils.

Ils peuvent continuer à rire en se moquant de lui. Ou choisir de rire de joie en laissant celui à qui ils demandent le chemin se mettre devant eux.

Tshilombo, c'est Tshisekedi : le leader, c’est Tshisekedi.

Essayer de conjuguer les deux pourrait peut-être bien faire de chaque Congolais un Félix, c'est à dire, un homme heureux.

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