08 Apr
Accablé par le rapport de Greenpeace dans le bradage des forêts congolaises : Amy Ambatobe cède finalement et répond à IMPACT NEWS !

Accablé par le rapport de Greenpeace dans le bradage des forêts congolaises :

Amy Ambatobe cède finalement et répond à IMPACT NEWS !

Lorsqu’IMPACT NEWS annonçait un point de presse dans le jardin botanique de Kinshasa la veille du jeudi 04 avril 2019, certains confrères avaient cru à une chimère. Que non. C’était vrai. À la suite de la publication de notre dernier numéro, version papier, aussi partagé sur notre site Internet IMPACT NEWS www.indrc.info, l’ancien Ministre de l’Environnement et Développement Durable, Monsieur Amy Ambatobe, avait piqué une sainte colère pour faire organiser une réunion d’urgence au Ministère de manière à répondre aux allégations portées contre sa personne. Ayant pour Attaché de presse, un ancien caméraman, sans aucune connaissance du Code d’Ethique et de déontologie du journaliste, Amy Ambatobe a été induit en erreur pour répondre à d’autres médias non concernés par les informations diffusées par notre organe de presse. Aucun média ne peut répondre aux informations qu’il n’a pas diffusées. Ce pseudo-journaliste, heureusement engagé à l’environnement désormais comme agent, a en lieu et place d’une mise au point, d’un rectificatif ou d’un droit de réponse à déposer à IMPACT NEWS, trouvé l’organisation d’un point de presse. Les raisons sont faciles à deviner : saigner à blanc le trésor public et trouver un moyen de couper au coupage des amis pour lui permettre de tenir le coup, vivre journaliste ne pouvant jamais faire son lot.

Reproché par un professionnel qui le côtoie, c’est à 10 minutes du début du point de presse délocalisé du Jardin Botanique pour la Direction des Forêts du Secrétariat Général à l’Environnement, que cet attaché de presse convoque notre rédaction.

Sur place, notre correspondant réalise que l’homme n’a appelé que des journalistes généralistes. Personne qui maitrise le secteur de l’environnement. Ce qui justifie que le point de presse n’a été qu’une déclaration ex catedra qui n’a reçu qu’une seule question de précision.

Même parti, celui qui se croit encore fort par sa parenté avec Diacre prof Néhémie Mwilanya, Directeur de Cabinet de l’ancien Chef de l’Etat Joseph Kabila et actuel Coordonnateur du Front Commun pour le Congo, FCC, Ambatobe continue à tirer les ficelles dans le ministère à travers ses proches collaborateurs membres de son Cabinet dont l’on parle d’un enrichissement très rapide avec de grosses cylindrées et des immeubles partout.

Ce sont ses deux proches collaborateurs, Directeur de Cabinet et Directeur de Cabinet adjoint qui accompagnent celui qui a été désigné pour bluffer la presse. C’est Joseph Ilanga Lofonga, Directeur des Forêts, qui est désigné par procuration pour lire ce droit de réponse apprêté par le Cabinet du Ministre Ambatobe. Pour s’en convaincre, l’entame de la communication est :’’Mesdames et messieurs de la presse

Distingués invités en vos titres et qualités

Je saisis cette opportunité au nom de la hiérarchie du Ministère de l’environnement et Développement Durable pour fixer l’opinion…’’

Confusion, cette déclaration est signée par José Ilanga Lofonga pour le Secrétaire Général ai en mission.

Plus grave, ce ne sont pas les services du Secrétariat Général qui organisent cette communication, mais plutôt ceux du Cabinet du Ministre Ambatobe, dans l’ignorance totale de celui qui assume l’intérim. En d’autres termes, c’est l’Attaché de presse du Ministre qui distribue la déclaration aux journalistes et ses corolaires. Comme pour faire comprendre à l’intérimaire qu’il ne peut rien aussi longtemps que le Ministre Ambatobe au Parlement aura l’appui non seulement de son neveu, mais aussi et surtout d’un Général des FARDC aussi impliqué dans l’exploitation forestière.

C’est ici que le Chef de l’Etat est vite appelé pour demander l’audit aux services compétents de l’exploitation forestière. Si non, avec tous les documents signés dans le temps et hors-temps par l’ancien Ministre, nos forêts seront toutes bradées, avec comme conséquence de briser la coopération avec la communauté internationale qui apporte son appui, mais aussi avec les communautés locales qui devraient être les premières bénéficiaires de cette exploitation, s’est inquiété un activiste de la société civile du secteur de l’environnement.

Dossier à suivre

Ci-dessous le document tel qu’envoyé à notre rédaction par l’Attaché de presse du Ministre Amy Ambatobe.


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