12 Sep
En marge de la 35ème conférence de presse de Kibali : Cyrille Mutombo très comblé !  Kibali va dépasser les 730 000 onces d’or prévus cette année !

Très comblé, Cyrille Mutombo s’est dit émerveillé par la journée de ce mercredi qui avait été très riche pour lui avec la coupure du ruban symbolique de la Centrale hydroélectrique d’Azambi, d’une capacité de 11 Mégawats.

‘’Vous avez compris qu’investir en RDC et particulièrement dans la province comme Haut-Uélé, n’est pas facile. Les infrastructures, socle pour un investissement minier de standard international sont à construire par les investisseurs’’, a-t-il déclaré avant d’indiquer : ‘’Voilà pourquoi aujourd’hui, nous avons commencé cette journée par la centrale hydroélectrique d’Azambie. Nous avons été là avec la presse, les autorités et vous avez constaté que cette dernière centrale a été construite par les Congolais’’, a-t-il précisé avec une fierté légitime en préférant commencer par ce point parce que cela représente quelque chose de  très significatif. L’exploitation des minerais peut terminer avec Kibali, a poursuivi Mutombo. Mais cette centrale restera et va servir la population congolaise, a fait observer le DG de Kibali qui a précisé par ailleurs que c’est cela la vision à long terme de Randgold Ressources.

‘’C’est ici que nous voulons nous assurer que nous avons l’accompagnement des autorités et cela nous met à l’aise pour produire, a-t-il souhaité.

 ‘’Voilà nous venons d’avoir un trimestre record. Vous avez lu,  le communiqué de presse, vous avez suivi la conférence de presse, cette année nous avons prévu de produire de 730.000 onces d’or. Mais la manière dont nous travaillons, nous sommes sûrs que nous allons surement dépasser. Et ce trimestre a été très critique. Ça, ce sont les choses très importantes que j’estime que nous pouvons retenir de ce 35ème point de presse de KIBALI encore dans l’écriture depuis 2010 nous communiquons’’, ‘est-il rejoui.

En rapport avec l’investissement de Randgold Ressources au regard de l’adoption du nouveau Code minier, Cyrille Mutombo a indiqué que KIBALI est un projet qui s’étale sur 20 à 25 ans.

‘’Nous avons investi selon le code minier de 2002 et nous estimons justement que ce code  bien que ses dispositions qui nous garantissent ne soient pas aussi reprises dans le Code de 2018, nous estimons que les corrections seront faites dans les jours qui viennent. Nous continuons à parler aux autorités, à les approcher et en même temps, nous continuons à travailler. Vous avez été ici à la mine, vous avez vu les travailleurs. Nous estimons que la réponse n’est pas donnée et elle viendra et elle finira par venir, si nous continuons a échanger avec les autorités de la République et nous estimons que le dialogue n’est pas encore clôturé’’, a déclaré Cyrille Mutombo qui a abordé en même temps la réponse donnée par son patron au sujet du non remboursement du trop perçu de la TVA. Ici, le numéro 1 de Kibali a indiqué que le Gouvernement de la RDC doit à Kibali plus de 215 millions de dollar américain. ‘’Nous avons rapproché les autorités compétentes par rapport à la matière, elles nous ont répondu. Le rendez-vous est pris d’ici trois mois lorsque nous allons nous retrouver, je vous donnerai la réponse si les autorités ont honoré leur partie du contrat ou pas. KIBALI continue a honorer son contrat par rapport aux travailleurs, par rapport à l’Etat et par rapport aux communautés. Nous continuerons à l’honorer et nous espérons que toutes les parties prenantes vont honorer leur part du contrat’’, a-t-il espéré.

Un média en ligne a annoncé que Mark Bristow voulait vendre ses actions dans Kibali. Faux et archifaux, a rétorqué Cyrile Mutombo qui a précisé : ‘’Heureusement que vous êtes à la mine. Vous avez circulé. Vous avez été partout et vous étiez au restaurant, je ne crois pas que vous ayez vu les Chinois ici. Le rêve de monsieur Bristow était de monter en RDC la plus grande société minière dans le secteur aurifère. A ce jour, Kibali est le numéro 1 dans le secteur de l’or en Afrique s’est félicité Cyrille Mutombo comme pour mettre en brèche ce media en ligne qui n’a raconté que des mensonges, parce qu’aucun Chinois n’a été aperçu dans la mine de Kibali. Bristow est venu au Congo en 1988 à Mongwalu. Il a réalisé son rêve de construire la plus grande mine d’or en Afrique en RDC. Ce n’est pas aujourd’hui qu’il va quitter ce pays dont il aime le peuple.

Prenant la parole lors de ce point de presse, Dr Mark Bristow a fait passer les Congolais devant. Ce sont eux qui ont expliqué la mine, son usine, ses installations, son environnement, sa sécurité au travail et des travailleurs, son personnel, ses sous-traitants, ses réalisations, sa contribution à l’économie de la RDC et surtout son implication dans le social de la population de cette contrée.

C’est une entreprise essentiellement congolaise au service des Congolais pour l’intérêt du Congo.

Les Directeurs congolais de Kibali sont passés tour à tour pour exposer chacun dans son domaine respectif.

A la lumière de leur présentation, il y a lieu de souligner que la production d’or à la mine Kibali ne cesse de croitre à cause de son opération souterraine automatisée. Elle est sur le point de dépasser les prévisions de 730 000 onces pour cette année. Les résultats record attendus pour le deuxième trimestre ont été atteints sans un accident de travail avec arrêt.

S’exprimant lors d’une visite médiatisée à la mine, Bristow a déclaré qu’à l’instar de la mine souterraine de Loulo de Randgold, Kibali a réussi à passer la transition de l’exploitation avec des prestataires à la gestion interne de l’exploitation minière plus au début de ce mois. Comme à Loulo, ce changement devrait offrir des avantages importants en matière de coûts et d’efficience et en même temps accélérer le transfert du savoir-faire aux travailleurs congolais de la mine.

‘’Kibali abrite l’une des plus grandes mines d’or souterraines au monde et le but de la gestion à l’interne de l’exploitation minière est de nous donner un contrôle total sur les opérations quotidiennes, avec tout le monde sur le même diapason quant aux objectifs et au respect du plan minier. Nous sommes convaincus que nous obtiendrons les mêmes résultats que ceux enregistrés à Loulo, mais nous avons quelques peu modifié ce modèle pour tenir compte des leçons que nous avons apprises ainsi que des circonstances spéciales de Kibali. Nous avons également amené le personnel qui participait à la transition de Loulo pour soutenir le personnel congolais de Kibali dans la transition, a-t-il  précisé avant d’indiquer : ‘’Un autre avantage de l’exploitation minière en propriétaire est qu’il nous a permis d’introduire la technologie  ‘L’Afrique d’abord à Kibali’, notamment dans l’automatisation du système de manutention des matériaux souterrains. Nous continuons à examiner d’autres technologies qui pourraient nous aider dans le développement optimal de ce grand actif’’, 

Un autre jalon de notre parcours est la mise en service actuelle d’Azambi, la troisième et dernière station hydroélectrique de Kibali et son seul projet d’immobilisation restant. Azambi devrait commencer à livrer électricité dans le réseau d’ici le mois prochain, a-t-il démontré.

Il est à noter qu’Azambi a été entièrement construit par une équipe d’entrepreneurs congolais. Ce qui témoigne encore une fois de l’engagement de Randgold à perfectionner professionnellement non seulement ses propres employés, mais aussi ses partenaires d’affaires dans son pays d’accueil. ‘’Rien qu’au dernier trimestre, nous avons dépensé $ 43.8 millions sur les prestataires et les fournisseurs locaux, et au cours du développement de la mine, ils ont reçu une partie importante de notre investissement de $ 2.4 milliards dans le pays. Cela a manifestement eu un impact positif direct sur l’économie congolaise’’, a-t-il fait observer. Randgold contribue également à l’économie locale par son investissement et ses projets communautaires, y compris le développement d’une gamme d’agro-industries.

Malgré les problèmes relatifs au nouveau Code Minier de la RDC, Randgold poursuit ses travaux d’exploration sur un certain nombre de nouvelles cibles, mais Bristow a mis en garde contre le fait que, dans sa forme actuelle, le Code pourrait dissuader les investissements futurs dans le secteur. L’association de l’industrie minière, récemment créée, poursuit ses échanges avec le Gouvernement au sujet de l’application du Code.

Kibali détient 10 permis couvrant une superficie d'environ 1 836km² dans les mines d'or de Moto du Nord-Est de la RDC, à environ 560 km au NordEst de la ville de Kisangani et à 150 km à l'Ouest de la frontière ougandaise d'Arua. Kibali est une coentreprise entre Randgold (45%), AngloGold Ashanti (45%) et la société paraétatique (RDC) la SOKIMO (10%). Randgold Resources est l'opérateur de la mine. Le projet est exploité par Randgold Resources et représente un investissement de plus de US $ 2,5 milliards par les partenaires. Kibali a coulé son premier lingot d’or en septembre 2013 avant l'échéance et a commencé la production commerciale au quatrième trimestre de 2013. La mine a produit 596 205 onces d'or en 2017. Kibali comprend une opération intégrée à ciel ouvert et souterraine ainsi qu'une usine de traitement de 7,2 Mtpa. Le projet sera finalement alimenté par une centrale hydroélectrique soutenue par une centrale thermique pendant la période de faibles précipitations comme support. Le total des réserves de minerai a diminué à 8.7Moz à la fin de 2017 à la suite de l'épuisement des ressources minières qui s'élèvent à 16.3Moz.

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