Déstabilisation de la mobilisation des recettes à la DGRAD :
Lorsque Damien Bakwa s’attaque à Félix-Antoine Tshisekedi
Damien Bakwa n’est pas content de l’avènement de Félix-Antoine Tshisekedi à la Présidence de la République. Tout le monde sait que pour des raisons tribales et provinciales, il a battu campagne pour celui qui s’était levé contre la machine à voter et qui n’y a souscrit qu’à 48 heures de la fin de la campagne en violation de l’Accord et de l’Engagement de Genève qui interdisaient au candidat de Lamuka, non seulement d’aller à la parodie d’élection avec la machine à voter ; mais aussi et surtout, avec le fichier électoral corrompu, faute de quoi, le violeur ‘’se fera attirer l’opprobre de la Nation et mettra fin à sa carrière politique’’.
Amertume, c’est la seule raison qui pousse Damien Bakwa à s’attaquer à la Direction Générale de la DGRAD dont il traite en aparté un des DGA de Rwandais.
Son souci, était de passer Directeur titularisé par le Chef de l’Etat à travers une ordonnance présidentielle. Il l’a demandé à Maguy Sambi, actuelle Directeur Général de la DGRAD, qui a commencé sa carrière dans cette régie à sa création en 1996, lorsque Jean Elongo était le Directeur de Cabinet du Ministre en charge des Finances. Sambi Maguy, a commencé comme simple agent. Elle a fait ses toutes premières courses, expliquant aux autres la mission de la DGRAD sans la comprendre elle-même à l’époque. Elle s’y est consacrée jusqu’à l’avènement de Jean Elongo Ongona, alors Dircab du Ministre des Finances qui l’a élevée au rang de Directeur en charge des recettes Administratives, Judiciaires et de Participation. Un grade qui a été titularisé par Joseph Kabila sans qu’elle n’ait fourni aucun effort.
C’est sans contestation qu’elle a accepté de conduire les directions urbaines de Kinshasa ou celle de la DIRAJUP.
Elle a été surprise d’être nommée en 2016 Directeur Général de la DGRAD, sans avoir fourni aucun effort ou entrepris aucune démarche.
Ce qui ne plait pas à Bakwa, habitué à rouler tous les anciens DG dont il a été une véritable menace. Depuis Bavon N’Samputu, Bakwa est habitué à monter les enchères ou à faire les chantages. En face de ces chantages, toutes les anciennes Directions Générales ont plié pour satisfaire à ses besoins. ATB2, Bakwa jouit des avantages d’un Directeur de la DGRAD en sa qualité de Président de la Délégation Syndicale de la DGRAD. Trois ou quatre mandats, il se dit fatigué. Voyant l’âge avancé, il tenait à devenir Directeur. Un Directeur dont le cursus ne répond à aucune exigence administrative. Ce que ne pouvait permettre à aucun ancien DG de la DGRAD de le faire passer à ce grade. Mais avec l’avènement de Michel Bongongo, Bakwa a cru son heure arriver. Cet ancien Mobutiste, chassé de la Maison Civile du Chef de l’Etat, a organisé de sa propre manière, comment engager les membres de son parti politique. Il s’est lui-même lancé en province pour recruter de nouvelles recrues sans se rendre compte de celles ou de ceux qui avaient déjà rendu service à la nation. Les Directeurs assumant l’intérim depuis l’élévation de Bitalo et de Bisimwa au rang de Directeurs Généraux adjoints de la DGRAD ont été titularisés, a fait de Bakwa un aigri. L’unique manière de régler ses comptes et de combler sa rancœur est de s’attaquer sans raison à l’actuelle Direction dont il avance sans raison que son DGA est un Rwandais. Ce qui peut lui coûter l’infraction de l’incitation à la xénophobie.
En tout cas, Sambi n’est pas du genre. Elle apprécie tous selon ses compétences et expertises. Bakwa se serait ainsi battu pour s’imposer, non pour devenir Directeur, mais plutôt pour se montrer un agent au service des autres, ayant obtenu et reçu les avantages qui dépassent même ses anciens DG à cette régie financière.
Bakwa, au lieu de comparer son DG à ses collègues d’autres régies, il l’a réduit à un huissier de la DGRAD. Ce qui a énervé un proche de Vital Kamerhe, qui a été Directeur au sein de cette régie. ‘’Comment Bakwa peut-il réduire un DG de la DGRAD en le comparant à un huissier sans penser qu’il y a d’autres régies dont la DGI et la DGDA en RDC ?’’ S’est interrogé cet élu du Peuple dont la carrière a été interrompue à la DGRAD juste après son élection dans le Grand Kivu comme Député National.
C’est ici que beaucoup comprennent qu’il s’agit d’une rancœur d’un homme qui tenait à vivre dans les antivaleurs auxquelles Sambi ne prend pas plaisir à cause de sa confession de sa foi. Elle ne sait pas faire comme tous les autres DG, parce que l’écart des primes entre Monsieur le DG et les autres agents et cadres de la DGRAD a été signé entre Bakwa et les prédécesseurs de Sambi. Sambi n’a rien changé. Autant pour la Décision n°0018/DGRAD/DG/DC/2008 du 12 mars 2008 fixant les modalités de la prime d’encadrement issues de la rétrocession que le Protocole d’accord signé entre lui et Mme Swalehe Enzewa Joséphine en 2013.
Toutes ces années, Bakwa n’a jamais réclamé quelque chose. Seulement cette année où Bongongo a engagé, pour des raiusons électoralistes, les membres de son parti parti politique qui devait voter Emmanuel Ramazani Shadary. Ils ne l’ont pas fait. Alors, il a fait engager beaucoup de Nouvelles Unités auxquelles il a accordé de nouveaux matricules sans se référer aux Dirigeants des régies financières dont la DGRAD.
C’est donc par méchanceté, pour ne pas avoir bénéficié du grade de Directeur titularisé dont il jouit de tous les avantages que Bakwa en veut à Maguy Sambi dont la carrière et la notoriété ne savent lui permettre de salir ses saintes mains. Bakwa veut être titularisé alors qu’il n’a jamais assumé les fonctions de Directeur à la DGRAD. Fonctions qu’il a refusées d’assumées lorsque Uhuka, a été envoyé au Katanga pour assurer celles du Directeur de la Direction des recettes domaniales.
Chrétienne engagée, elle a cru à sa destinée. Le jour de l’investiture du nouveau Président de la République, notre Fondateur était dans son bureau. Alors qu’elle a soutenu avec prières et finances son cousin, Emmanuel Ramazani Shadary, Maguy Sambi a transformé l’accueil de son visiteur en une séance de prières en faveur du nouveau Président. Ce que Roy Bondo, DAF de KIBALI GOLDMINES, n’a pas su intégrer que lorsqu’il a réalisé que Sambi a une semence qui la place au dessus de toutes les autres considérations.
En effet, aux termes de l’article 3, Décret n°0058 du décembre 1995, la DGRAD exerce, dans le cadre des lois et règlements en vigueur, toutes les missions et prérogatives en matière d’ordonnancement et de recouvrement des recettes non fiscales émargeant du Budget Général de l’Etat. L’équipe Sambi se fait le devoir de porter à la connaissance des Cadres et Agents de la DGRAD, l’effort fourni pour la mobilisation des recettes non fiscales. Cette question est d’autant plus importante qu’elle est tributaire des primes et avantages accordés, lesquels ont contribué à l’amélioration des conditions de vie des agents et leurs familles.
Ceci étant, pour les quatre dernières années, on peut s’apercevoir, sans ou avec la volonté de Bakwa qu’en 2015, sur les assignations budgétaires de l’ordre de CDF 865.577.475.831, la DGRAD a réalisé les recettes non fiscales de CDF 602.674.546.817, soit un taux d’exécution de 69,6% ; en 2016, sur les assignations budgétaires de l’ordre de CDF 659.727.780.571, la DGRAD a réalisé les recettes non fiscales de CDF 483.832.731.601 ,42, soit un taux d’exécution de 73,3% ; en 2017, sur les assignations budgétaires de l’ordre de CDF 962.107.229.676.00, la DGRAD a réalisé les recettes non fiscales de CDF 892.737.436.890, 47, soit un taux d’exécution de 86,4% et qu’en 2018, sur les assignations budgétaires de l’ordre de CDF 1.242.895.722.404,00, la DGRAD a réalisé les recettes non fiscales de CDF 1.366.180.781.500,01, soit un taux de 110%. (tableau des détails en annexe).
110% ne peuvent qu’aider Félix-Antoine Tshisekedi à atteindre ses objectifs. Ce que Bakwa ne veut pas entendren dans la mesure où qu’en termes nominaux et réels, l’actuelle Direction Générale conduite par Maguy Sambi a conduit, par son leadership, les cadres et agents de la DGRAD non seulement à améliorer les recettes, et même à dépasser les assignations budgétaires.
La conséquence logique de cette mobilisation accrue des recettes non fiscales est l’amélioration des primes et autres avantages accordés aux cadres et agents de la DGRAD.
En clair, l’analyse de quatre dernières années indique que la courbe des recettes fiscales qui était descendante est devenue ascendante à partir de l’exercice 2017 jusqu’à ce jour.
En effet, l’AGB1 qui a touché, pour toute l’année 2015, 3.246.358,65FC de prime de rétrocession, soit 272.029,88FC en moyenne, a touché 2.967.269,93FC en 2016, soit une moyenne de 247.272,49FC contre 4.831.531,68FC en 2017 soit une moyenne de 402.627,64FC et 8.016.737, 55FC en 2018, soit une moyenne de 668.061FC.
Pour la prime RAT, en 2015 un AGB1 a reçu en total 894.279,90FC, soit une moyenne de 74.523,28FC, en 2016 il a touché 1.418.023,08FC, soit une moyenne de 118.168.59FC, en 2017 il a reçu 2.607.723,91FC, soit une moyenne 217.310, 33FC, et enfin en 2018 il a reçu un total de 4 .972.898,13FC soit une moyenne de 414.408,18FC.
A ce sujet, il y a lieu de signaler que, plusieurs fois, la Direction Générale a dû suppléer le montant de la RAT à payer aux Agents et Cadres de la DGRAD en puisant sur les réserves des frais de fonctionnement de la Régie. Ceci atteste une volonté sans équivoque de la Direction Générale d’améliorer le quotidien de l’agent de la DGRAD.
Cet effort a été remarquable aussi pour la prime dite contentieux à Kinshasa. En effet, un AGB1 a reçu pour toute l’année 2015 1.376.582,28FC soit une moyenne de 114.717,79FC, en 2016, il a reçu 652.985,33FC soit une moyenne de 54.415,44FC, contre 2.695.947,66FC en 2017 soit une moyenne de 224.662,31FC et en 2018, il a reçu 3.0886.572,57FC soit une moyenne de 257.214, 38FC.
La même dynamique a été observée pour les frais de fonctionnement.
L’accroissement des assignations a permis également à la Direction Générale de s’acquitter régulièrement de la quotité de 2% des cotisations sociales versées à l’intersyndicale et des frais de fonctionnement de la Délégation Syndicale de la DGRAD rendant plus facile leur travail.
Ce qui veut dire que les chiffres de la cotisation accusent une courbe ascendante depuis 2017. Le montant total perçu s’élève à 314.886.296,98FC soit une moyenne de 26.240.524,75FC en 2016 , le montant payé et de 318.632.116,12FC soit une moyenne de 26.552.676,34FC contre 510.592.116,85FC en 2017 pour une moyenne de 42.549.343,07FC et 828.226.379,73FC en 2018, soit une moyenne de 69.019.864,98FC.
S’il faut comparer seulement l’exercice 2018, le montant touché par l’Intersyndicale de la DGRAD représente 103 fois celui de l’AGB ; ce qui dégage un rapport de 1 à 103. En ce qui concerne les frais de fonctionnement, de la Délégation Syndicale, il y a lieu de signaler qu’ils sont passés de CDF 5millions à CDF 8millions/ mois.
Enfin, il sied de mentionner que sous le leadership de Mme Maguy Sambi, pour la première fois, la DGRAD a sollicité et obtenu finalement la prime de rétrocession sur les recettes des pétroliers producteurs. Ce qui démontre que la gestion Sambi ne ménage aucun effort pour solliciter auprès de la hiérarchie le droit de des agents de la DGRAD.
En terme de perspective d’avenir, la DGRAD compte, au cours de l’exercice 2019 et suivants, mettre en place un système d’informatisation intégré et de modernisation des processus des déclarations et de paiement des droits et taxes en vue d’améliorer la gestion des recettes et de renforcer l’efficacité de la Régie.