28 May
Après plus de 3 décennies sur la scène musicale congolaise :  Qui succèdera à ces deux grandes dames de la musique congolaise, Mbilia Bel et Tshala Muana ?

·    Un regard dans ce secteur

La Musique est l’art de combiner le son d’une manière agréable à l’oreille. Telle est la définition donnée à ce terme. Elle nous accompagne durant toute notre vie, pendant nos fêtes, aux obsèques, dans différentes cérémonies religieuses, la Musique est toujours là présente quelle que soit sa forme.

Tshala Muana et Mbilia bel

Elle est devenue depuis plus de 20 ans en République Démocratique du Congo un métier qui permet aux artistes à pourvoir aux besoins vitaux, faire scolariser leurs enfants, louer une maison, s’occuper de sa famille et tant d’autres besoins. Et ceci grâce à la rémunération car ils gagnent aussi beaucoup d’argent en terme de voyages, sponsoring et autres publicités, qu’on se le dise, d’ailleurs c’est ce qui fait une attraction de la jeunesse vers ce métier à cause de ce fait.

Auparavant, voir même à ce jour, la Musique est célébrée dans presque toutes les tribus de la RDC à l’exemple du Folklore Nande, Tetela, Mbunza, Bayanzi, Bankusu, Bandibu, Ba Tshokwe, BalubaKat et consorts.

Elle est devenue moderne à cause des instruments et styles tels que le Slow, la Salsa, la Rumba, le RNB, le Hip Hop, le Reggae, le Coupé-décalé et au moins chaque artiste musicien essaye d’adapter son style musical par rapport à son appartenance tribale ou régionale, soit selon le Public

 Consommateur appelé Mélomane ou fanatique, soit encore selon une formation acquise dans une des institutions et écoles musicales. Et pour les Chrétiens et autres religieux, chaque musicien essaye tant soit peu de recadrer leurs styles musicaux par rapport à leurs disciplines religieuses ; et facilement nous pouvons reconnaitre les Branhamistes (à l’exemple des frères Jean Sylvain AKOUALA et LIFOKO du ciel du Congo Brazza), les Kimbanguistes (avec différents GTKI à travers le monde), les Musulmans qu’à travers leurs musiques.

C’est ainsi que beaucoup de ces musiciens ont fait les tours de l’Europe et de l’Afrique, voire des Etats-Unis d’Amérique, jouer tout simplement de la musique avec spectacle à la pointe.

Cependant, il existe une particularité en RDC, si pas en Afrique où on parle de la Musique Chrétienne et Profane d’où nous ignorons le sens ; profane par rapport à quoi car ils jouent et utilisent tous les mêmes instruments. C’est peut être au niveau des textes et on peut cependant parler de la Musique Islamique ou Musulmane qui loue Dieu à travers les phrases du Quor-an (le Coran).

En dehors de ce fait, nous constatons aussi qu’il existe des artistes hommes et femmes où on voit plus des hommes que des femmes. C’est ici le lieu de comprendre notre sujet.

Nous pouvons aisément dire, voir et constater qu’il n y a plus que deux figures qui sont restées dans cette musique (dite profane), du côté féminin à l’occurrence Mbilia Bel et Tshala Muana qui ont atteint  plus de 35 ans de carrière musicale et qu’elles sont toujours présentes et continuent à émerger. Les autres artistes musiciennes n’ont presque pas tenu le coup à l’exemple de Faya Tess, Vongaye, Bethy Biss, Déese Mukangi, Jolie Delta, Scola Miel, le Taz Bolingo, MG30, etc. Elles ont bien sûr travaillé, épaté le monde, le public et ont aussi fait le tour de quelques pays et qu’à ce jour, se trouvent dans les oubliettes alors que Mbilia Bel et Tshala Muana sont toujours là, présentes à travers l’actualité et la scène musicale.

Mbilia Bel

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