10 Jun
Contrairement à l'opinion de membres de l'Udps :  ''L'Assemblée Nationale n'a pas attaqué le Chef de l'Etat'', renseigne le Rapporteur Célestin Musao!

Les responsables de l'UDPS doivent inviter leurs militants  à savoir que le Palais du peuple est sacré et inviolable. 

Pendant que les membres du Bureau de l’Assemblée nationale se réunissaient, ce lundi 10 juin 2019, les combattants de l’UDPS se sont déployés, depuis le matin à l’entrée du Palais du peuple pour empêcher et s’attaquer aux différents députés nationaux qui devraient accéder au siège du Parlement pour les différents rendez-vous de travail.

À l’issue de cette importante réunion, l’Honorable Rapporteur de l’Assemblée nationale, Célestin Musao Kalombo, a fait une communication à la presse dans son cabinet de travail, pour souligner qu’il n’a jamais été question pour l’Assemblée nationale de bloquer l’exécution des ordonnances du Chef de l’Etat nommant les gestionnaires des entreprises, à savoir : la Gécamines et la SNCC.

Revenant sur la plénière du vendredi 7 juin au cours de laquelle le débat sur les ordonnances du Président de la République ont eu lieu, Célestin Musao s’est clairement exprimé en ces termes : « Là n’était pas la mission ou l’objectif de l’Assemblée nationale. Nous savons que le Chef de l’Etat est effectivement irresponsable devant le Parlement. Et ces actes ne peuvent pas faire l’objet des discussions. Vous avez remarqué que chaque député qui a pris la parole avait tendance à se poser la question sur l’exécutif, le comportement de l’exécutif qui a abouti à une orientation. C’est parce que le Chef de l’Etat a des services, il a un gouvernement. C’est à ces structures que des questions étaient réservées. Personne n’a posé la problématique de pouvoir mettre le Chef de l’Etat en cause parce que la Constitution nous l’interdit. C’était une discussion autour de la gestion des entreprises du Portefeuille. Mais la grande question a été celle de savoir à quand le gouvernement ? C’est un député de l’Opposition qui a soulevé la question en condamnant énergiquement le comportement de la coalition FCC-CACH qui tardait dans les discussions pour que la population puisse avoir un gouvernement… Je le souligne donc, il n’était pas question de mettre en cause les actes administratifs pris par le Chef de l’Etat. C’est pourquoi à tout moment, l’Honorable Présidente de l’Assemblée nationale recadrait ceux qui prenaient la parole… »

Avec cet éclairage apporté, le Rapporteur de l’Assemblée nationale invite les responsables de l’UDPS à signifier à leurs militants que le siège du Parlement est un lieu inviolable. « Si on empêche les députés à se prononcer sur des questions d’actualité, on risque d’avoir une représentation nationale réservée et qui ne pourra pas poser des questions ou des problèmes des populations. C’est un comportement que le bureau condamne », déclare-t-il.

Pitshou Mulumba

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