24 Oct
Au sujet de notre article :  ‘’Installation des SG nommés en précipitation par Néhémie Mwilanya : Yollande Ebongo piegée par le SG Okito’’ :  Barthelemy Okito menace et répond !

Kinshasa 09 octobre 2019, il est 10h : 25’, heure locale, lorsque Joël Cadet NDANGA, Fondateur de notre journal IMPACT NEWS, reçoit un appel sur son téléphone mobile. Il est en déplacement de Kinshasa. L’appel vient de la part de Monsieur Barthélémy Okito, Secrétaire Général aux Sports et Loisirs à partir de son numéro de téléphone.  

La conversation est tendue. L’homme commence par des menaces. Il se prévaut de son introduction dans les milieux judiciaires, de ses moyens et de son expérience d'avoir fait incarcérer les journalistes dont le Directeur du Journal le Grognon. Là, il dit à Ndanga de le traduire aussi en justice et le faire pourrir en prison pour un article publié dans notre dernière édition dont l’intitulé ci-dessus. Pour se sauver, menace-t-il son interlocuteur, Joël Cadet N. NDANGA devrait aller seul dans son bureau, situé au Stade des Martyrs, prendre son droit de réponse.

Joël Cadet NDANGA tente en vain d’entendre raison à son interlocuteur dont le ton est très fort pour lui faire comprendre que le droit de réponse est un droit légitime reconnu à quiconque s'est senti lésé par un écrit ou des propos dans les médias, relève de la personne concernée qui l'envoie à la rédaction pour publication dans les mêmes conditions. L’homme fort dit niet. Pour lui, le fondateur doit envoyer quelqu'un dans son bureau et que lui n'écrira jamais un droit de réponse à envoyer. Il signe et persiste que c’est Joël qui a rédigé l’article. Ses années dans l’administration publique ne peuvent même pas lui indiquer les responsabilités pénales pour pareille publication. En dehors de cette possibilité, s’acharne Barthelemy Okito, il se verra en droit d'aller en justice par citation directe. Du coup, il met fin à la conversation pour promettre de saisir vite son avocat.

Avant qu’il ne rentre à Kinshasa, notre fondateur nous a contactés pour envoyer un de nous à son bureau. Ce qui a été fait. Arrivés dans le bureau de Monsieur le Secrétaire Général, nos deux fins limiers ont été reçus avec beaucoup de respect et d’enthousiasme de la part du SG qui a été plus tôt appelé par les organisations professionnelles face à l’alerte des menaces dont a été victime de sa part, Monsieur Joël Cadet N. NDANGA. Ce qui a présagé un bel échange, mais qui a été émaillé de quelques raccordements frauduleux qui frisent l’arrogance et la suffisance de Monsieur Barthelemy Okito.

Vrai Président de l’ASBL des SG

D’entrée de jeu, Monsieur Barthelemy Okito s’est dit choqué par les écrits du journal IMPACT NEWS qui l’ont jeté en pâtures. Voilà pourquoi, il a déclaré : ‘’Bien, j’ai demandé au responsable de l’Impact News, je dis que, je suis diffamé, calomnié. Et puis tout ce qui est écrit est mensonge. Donc ce n’est pas normal qu’on dit ça, salir une personnalité de mon rang gratuitement’’, a lancé le SG OKITO, avant de se balancer dans les déboires langagiers avec des expressions d’une vulgarité innommable dont la Rédaction se réserve de reprendre par décence : ‘’Alors j’ai demandé à Monsieur Joël de donner la vérité sur ce dossier’’, a-t-il poursuivi. Pour Okito, la vérité est que ‘’De Un, le Secrétaire Général Monsieur Barthelemy Okito, je veux démontrer aux journalistes, est nommé par Ordonnance Présidentielle, donc je ne fais pas le con. Ça, c’est Un. De deux, moi l’association des Secrétaires Généraux actifs, notre association a un statut notarié (sic), nous avons une personnalité juridique. Moi, j’étais Premier Vice-Président à l’époque de Bendera, l’ancien Secrétaire Général à la justice. C’est Bendera qui était Président. Moi Vice-Président. Après le départ de Bendera, je suis devenu Président, mais quand tu dis que, je ne suis même pas Président de cette association, c’est grave.

Voici la composition de mon comité :

C’est moi le Président de l’association. Le premier Vice-Président, c’est Tundulu des affaires foncières ; le deuxième Vice-Président, c’est Alula Lioke qui était à l’Enseignement Supérieur et Universitaire ; le Secrétaire-Rapporteur, c’est Mavulu qui est de la Primature, Secrétaire Général de la Primature ; Secrétaire Rapporteur Adjoint, c’est IZULU, Madame Izulu et le Trésorier, c’est Monsieur Bola. Donc je dirige un comité conformement aux statuts pour vous dire que vous avez menti. J’ai obtenu un crédit des véhicules au BGFI Bank (???), est ce que je peux obtenir un prêt à une banque sens statuts ? Donc, et puis j’ai obtenu des parcelles pour les Secrétaires Généraux. Bref, je suis réellement Président de l’association des Secrétaires Généraux.

J’ai montré à beaucoup de vos collègues le chèque que je signe avec mon Secrétaire, nous avons un compte au niveau de BGFI Bank, nous avons des comptes dans beaucoup de banques ici, RAWBANK, je donne des procurations pour toutes les affaires concernant les Secrétaires Généraux et concernant l’association. Nous sommes toujours dans les Procès et je donne des procurations à l’avocat en mon nom qui est accepté par le juge pour défendre l’état de différents procès. Ça c’est le Premier point, il fallait venir vous renseigner, j’allais vous dire la vérité’’, a éclairé avec beaucoup d’élégances Monsieur Okito qui s’est abstenu malicieusement de préciser quand est-ce qu’il a été élu, à combien étaient les anciens Secrétaires Généraux et quelle est la dernière Assemblée Générale par lui convoquée pour mettre à jour cette association qui a de nouveaux membres et que de 54 à l’époque de Bendera, ils ne sont restés qu’à 8 ?

Bongongo et Okito, deux hommes intègres et incorruptibles

Au sujet de 10.000$ qu’il aurait récolté en faveur de l’ancien Ministre d’Etat et Ministre de la Fonction publique, Okito tranche. Bongongo est incorruptible aussi bien que lui-même aux Sports et loisirs. Témoins les journalistes sportifs. Dans sa numérotation, c’est le point Deux. ‘’Vous dites que moi je récolte 10.000 dollars. D’abord, si Bongongo peut avoir des défauts, tout le monde connait que Bongongo, c’est un homme incorruptible depuis l’époque de MOBUTU et moi-même aux sports et loisirs. Demandez à vos collègues journalistes sportifs, je suis l’un (sic) des personnalités incorruptibles aux sports, je ne suis pas corruptible moi et je ne peux pas faire ce que vous dites là, puisque moi-même je ne suis même pas concerné par la mise en place des Secrétaires Généraux. Donc vous avez tapé à côté. Ce sont des injures’’, a-t-il tranché avant de faire observer : ‘’Imagines-toi mes enfants, voient, lisent un peu ça ? Leur papa prend 10.000 dollars pour aller donner à Bongongo. C’est une sorte de corruption. Non Monsieur, il faut faire attention’’, a menacé le Secrétaire Général aux Sports.

Abordant le 3ème point, Barthelemy Okito se jette avec moquerie contre ses collègues qui auraient échoué au test de CADUCEC pour les ironiser, sans toutefois réaliser l’évolution de hautes instances de justice de notre pays éclatée en trois dont la Cour Constitutionnelle, la Cour de Cassation et le Conseil d’Etat en déclarant : ‘’Troisième élément, mais moi je ne vous comprends pas, un Monsieur qui a échoué à un concours, Bongongo a transmis les statuts à la Cour Suprême de Justice pour l’interprétation des articles de ces statuts. Bongongo a gagné, il y a un arrêt qui existe. Journaliste, il faut toujours avoir un son de cloche contraire, c’est votre déontologie. Bongongo a un arrêt de la Cour Suprême en interprétation de la loi n°016/013. C’est au vu de cette loi que Bongongo a fait faire les élections en choisissant CADUCEC. CADUCEC, c’est un organe très important connu, sérieux. 214 Directeurs et vous, celui qui est venu vous corrompre là, l’intérimaire, il est conforme à l’article 20 ? Il a échoué ! Bongongo a présenté au Chef de l’Etat 47 noms qui ont réussi à ce concours. On a publié l’ordonnance au journal officiel. Bongongo a fait la mise en place’’, démontre Barthelemy Okito, qui croit avoir le monopole de la vérité pour connaitre le SG intérimaire, qui a corrompu le journaliste, lui disposant des preuves de cette corruption, avant de préciser du reste : ‘’Mais à l’entrée du Président Félix, on a constaté que, il y a eu des erreurs, on a rapporté cette ordonnance. Où est mon problème là-dedans ? Mais moi je lutte en tant que Doyen des Secrétaires Généraux et en tant Président de l’association. J’ai dit, il faut qu’on règle ce dossier, parce qu’actuellement l’Administration publique flotte. Il y a des gens qui ont réussi à ce test qui ne travaillent pas. Il y en a qui ont échoué au test, qui travaillent. Le monde à l’envers et vous Impact, vous soutenez le Monsieur qui a échoué, qui vient vous donner l’argent pour salir le Président de l’association et le doyen. Ce n’est pas correct’’, avoue-t-il, comme pour dire qu’il assume sa responsabilité d’avoir introduit une matière qui n’était pas retenue par cet atelier. Il affirme avoir porté la responsabilité d’aborder un hors-sujet et s’en prévaut ainsi d’avoir violé la thématique de cet atelier. Pathétique ! En affirmant qu’à l’arrivée de Félix-Antoine Tshisekedi, l’on a constaté les erreurs. Le Sg Okito n’indique pas de quelles erreurs il s’agit.

Il poursuit en se défendant : ‘’Et puis quand il dit qu’il y avait un séminaire, oui il y avait séminaire, à qui on a donné la parole ? C’est moi en tant que doyen. Alors, vous voulez que je puisse taire le dossier, parce que vous, celui qui vous a donné l’argent, est en train de continuer à bouffer l’argent hein ? Et c’est en violation avec les textes. Il ne peut pas être là parce qu’il a échoué au test, au concours. C’est ça la réalité. Alors, je n’ai même pas dit beaucoup (Ndrl : de choses), j’ai dit seulement : Excellence Madame la ministre, actuellement à l’administration, il y a un flottement, il y a des gens qui exercent qui n’ont pas réussi au test. Et il y a les gens qui ont été affectés, qui n’exercent pas. Réglez ce dossier conformément aux textes. Alors moi je te connais Joël. En disant ça, quel mal j’ai fait ? J’ai demandé qu’on puisse régler ce dossier. Parce que moi, je ne suis pas concerné’’, s’érige-t-il en juge suprême pour donner même des leçons à Mme la Ministre au point où ces propos peuvent facilement faire de celle-ci une néophyte qui doit apprendre aux pieds du Doyen qui connait tout.

Et c’est ici que Monsieur le Doyen de tous les SG de l’Administration publique précise où il a profité pour incruster sa bombe. ‘’Et puis, à part ça, j’ai présidé un module entant que doyen et président de module. Tout le monde a adopté ce module et tout le monde a félicité ce module’’, s’est-il réjoui avec un sourire moqueur, comme si un module est une matière à soumettre à l’adoption comme recommandation ! ‘’C’était ça. Alors pourquoi ça dérange le Monsieur qui fait l’intérim et qui a échoué au test ?’’ S’est-il interrogé comme pour demander à son SG intérimaire imaginaire : ‘’Qu’il attende. Moi quelle que soit la situation, j’ai mon ordonnance et je serai affecté dans un Secrétariat Général. Mais les autres, si la ministre décide de recommencer le concours, ils feront toujours concours, si la ministre décide de considérer les résultats de concours de CADUCEC, ils ont déjà échoué. Ils ne seront pas les Secrétaires Généraux parce qu’ils ne sont pas classés. Ils ont échoué d’ailleurs. Vous échouez à un concours, alors vous contestez et vous voulez salir le responsable de la corporation. Ce n’est pas bien. Bon bref, c’est ça un peu la réalité. L’article a été commandité par un SG intérimaire. D’ailleurs, il a même parlé dans une réunion avec la Ministre. Les mêmes termes qu’il a dit ( …ndrl : utilisés), ce sont les mêmes termes qui se trouvent dans le journal. La Ministre de la fonction publique, est tout à fait surprise. Elle dit, mais, on a rappelé à ce Monsieur’’. Raccordements frauduleux. N’eût-été l’intervention de l’UNPC… Menaces et toujours les menaces qui frisent la suffisance et la maîtrise de hautes sphères de la justice dont l’on est au courant. En quoi ceci est un élément du droit de réponse ?

Et là, il tombe dans ce qu’il adore : ‘’Ce sont les accusations calomnieuses, ce sont les injures, les choses que je n’ai pas faites’’, a-t-il tranché avant de résumer : ‘’Je ne suis pas concerné par cette mise en place. Mais comme Président de l’association, comme doyen de Secrétaires Généraux, je ne dois pas quand même soutenir ceux qui ont échoué au test. C’est une antivaleur hein ?’’, a-t-il éclaté de rire avant de donner son point de vue à ce sujet : ‘’La seule chose que je peux demander, si on trouve que certains organes ne sont pas sérieux comme CADUCEC, c’est grave vous avez l’article 20, on ne peut pas les défendre. Il faut un concours. Même si vous avez fait 12 mois, donc je considère que vraiment, c’est un délit de mensonge. Je demande au journal de bien officiellement garder … ne perdra pas et j’ai déjà fait ça avec deux ou trois journalistes, qui ont été induits en erreur et qui ont violé un peu la déontologie. Ils se sont ressaisis, ils ont vérifié la vérité, donc c’est de cela qu’il s’agit, je souhaite que Impact pourra faire cela et il aura la paie à l’avenir, j’espère que Impact ne va pas soutenir les bêtises. Il commence même à dire que je n’étais même nommé, il m’a même attaqué. Bref c’est un piège contre la nouvelle, quel piège, la nouvelle Ministre c’est une femme qui est douée, elle peut résoudre ses problèmes. Il y a deux ordonnances de 47 et de 25 vous comprenez, alors la nouvelle Ministre doit nécessairement résoudre ces problèmes et moi j’ai demandé à la Ministre : ‘’résolvez ça conformément aux textes. Qu’est-ce que j’ai mal fait Joël ? Voilà un peu ce que je voulais dire’’, a conclu le Secrétaire Général aux Sports, qui ne nous a pas indiqué les étapes suivies pour obtenir son Ordonnance, pourquoi les ordonnances nommant ces SG n’avaient pas de numéros matricules des bénéficiaires lorsque l’on sait que certains Chefs de Bureau ou de Division, quelques candidats éligibles à la retraite et même un type appelé de l’Europe…ont été concernés par ces Ordonnances dont les originaux n’ont jamais été portés à la connaissance de tous.

La Rédaction


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