15 Jul
A la Une:  La ville de Mbuji-Mayi réprend les activités après la revendication des mototaximens.

La ville de Mbuji-Mayi a repris ses activités en début de cet après-midi après les agitations qui l'ont caractérisée, provoquée par les revendications des mototaximens pour réclamer la libération du Président de leur corporation.


En effet, les mototaximens ont manifesté la colère en perturbant les activités dans la capitale de la province du Kasaï-Central pour exiger la libération  sans condition de leur Président syndical, qui est en garde à vue au Parquet près le Tribunal de Grande Instance de Mbuji-Mayi.


Paradoxalement, le  mouvement a failli prendre d'autres dimensions avec l'infiltration de certains jeunes non conducteurs des motos, qui ont érigé des barrières sur certaines avenues réclamant 500fc voire 1000 FC à chaque mototaximan.


Ils ont été dispersés par la police qui a fait usage des gaz lacrymogènes.


Pour l'instant, les coins chauds de la ville sont occupés par un dispositif sécuritaire  important de la police et d'autres à bord des jeeps  faisant la ronde de toutes les cinq  communes de la ville pour rétablir l'ordre public.


Qu'est ce qui se cache derrière cette résistance de libérer José Lufuluabu?

 

Notons que les chauffeurs des motos ne se sont pas décidés de  lancer  cette série des manifestations unitulement. La mairie a pris la décision que les mototaximens trouvent inopportune de faire payer certaines taxes dont celle de stationnement, alors que pendant cette période de crise sanitaire, la prise en charge des familles pose problème. Surtout avec la hausse des prix des produits de première nécessité. José LUFULUABU  leur Président syndical arrêté, s'est ainsi inscrit en faux en portant haut le cri d'alarme des mototaximens aux autorités de la ville. Ce qui n'a pas plu aux autorités de la ville.


Marie Jeanne Molly

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