C'est dans un communiqué de presse rendu ce vendredi août 2020 que la Ligue contre la Corruption et la Fraude, Licof est montée au créneau pour fustiger le manque de maturité dans le chef de celui qui se fait passer pour un Directeur en droit et ancien cadre de la Banque Mondiale.
Compte tenu de l'importance de ce communiqué de cette ONG des Droits de l'homme en matière économique que pilote Oscar Rashidi Akida, en séjour en Europe, nous le reproduisons en intégralité dans les lignes qui suivent.
La Rédaction
[COMMUNIQUÉ DE PRESSE 047/08/SG-LICOF/20
SUR LES DÉCLARATIONS DE NOËL TSHIANI].
Cfr dossier:
_BCDC, EQUITY BANK, GEORGE ARTHUR FORREST ET SA FAMILLE_ .
La LICOF a lu sur le net le volcan de diffamations craché par Noël Tshiani Mwadiamvita sur la BCDC, dont l'actionnaire majoritaire était Géorge Arthur FORREST et sa famille.
Dans le souci de mieux édifier l'opinion, la LICOF rappelle que Noël Tshiani est un piètre économiste congolais.
Il prétend tout connaître, alors qu'il est une nullité scientifique.
Il avait été révoqué de la BM pour incompétence manifeste.
Kabila l'avait fait candidat à l'élection présidentielle pour ses intérêts politiques au Grand Kasai.
En réalité, Tshiani est un kabiliste qui a vite retourné sa veste pour ses prétentions.
Pendant la campagne présidentielle, il était incapable de réunir au moins 50 personnes pour son meeting au stade Kamanyola de Kinshasa.
Pourtant, toutes les dispositions étaient prises pour la réussite de son meeting, lequel était annulé sans trompette.
Donc, ce Tshiani-là est né pour échouer lamentablement.
Il avait raté d'être gouverneur de la BCC et ministre des finances à cause de son manque de sérieux.
Il rumine plusieurs déboires dans sa tête.
Tout le monde le voit faire du bruit sur les médias, ce qui est une opération de séduction envers le nouveau pouvoir, mais sans succès. Sans moyens financiers évidents, il avait osé devenir actionnaire au sein de la BCDC qu'il critique durement aujourd'hui.
C'était juste une tentative d'escroquerie de sa part.
L'opinion devrait comprendre qu'elle a affaire à une coquille vide,
à un grand aigri qui s'attaque tantôt à la BCDC, tantôt à ses braves actionnaires et tantôt au groupe kényan qui a racheté cette BCDC.
EQUITY BANK, dont question, a reçu ses lettres de noblesse au Kenya, au Rwanda et en Ouganda.
Pourquoi Tshiani voudrait-il inoculer dans l'opinion publique congolaise une idée de méfiance, parce qu'il s'agit du Rwanda et de l'Ouganda?
Pourquoi ne fait-il pas les mêmes insinuations pour certaines banques commerciales qui ont des origines proches-orientales, où l'on parle même du terrorisme financier?
Quel bon économiste serait toujours dans des procès d'intention contre les investisseurs qui veulent apporter des capitaux frais à notre économie malade?
Quant à la gestion par GEORGE ARTHUR FORREST et SA FAMILLE de la BCDC, il y a lieu de soutenir que Tshiani en parle, malheureusement, comme en parlerait un profane de la rue.
En effet, Tshiani s'est aventuré sur un terrain qu'il ne connaît pas.
Il ne sait pas que l'excellent opérateur économique Géorge Arthur FORREST ne s'est jamais mêlé de la gestion quotidienne de la BCDC, ni encore moins sa famille.
Il a donné toutes les chances à celle-ci de prospérer, en confiant son Conseil d'Administration à un groupe d'experts banquiers de renom mondial, dont la LICOF se réserve de citer les noms.
Donc, toute l'expertise bancaire était bien mise en place, afin que la BCDC résiste à toutes sortes de vagues.
Mais, certaines contingences ou impondérables interviennent toujours au cours d'un processus, au point de ruiner, pour le cas d'espèce, les espoirs de la BCDC.
Dans cet ordre d'idées, la LICOF a découvert que, bien qu'actionnaire à 25 %, l'État congolais n'a jamais envoyé un seul flux financier à la BCDC.
Cette dernière n'a bénéficié d'aucun accompagnement de la BCC.
La grande société d'État, qu'est la GCM, n'en a pas fait autant.
Fallait-il laisser le poids d'une grande banque, comme la BCDC, aux seuls Géorge Arthur FORREST et sa famille, bien que leurs entreprises du secteur de mines et d'infrastructures prospèrent grâce à un management efficace et efficient reconnu dans le monde économique?
Au vu donc de toutes ces évidences, la seule issue pouvant permettre à la BCDC de renaître de ses cendres, c'était de lui trouver un rachateur banquier crédible, notamment
EQUITY BANK HOLDING.
Voilà comment il a fallu sauver notre BCDC.
Aussi, la LICOF demande-t-elle à monsieur Noël Tshiani, tout en les lui pardonnant, de retirer toutes ses déclarations diffamatoires à la fois contre Equity Bank, Géorge Arthur FORREST et sa famille.
Fait à Kinshasa, le 14 août 2020.
POUR LA LICOF
OSCAR MUUMBWA
SG